Cet article date de plus d'un an.

Les pays sud-américains d'Amazonie forment une "alliance" contre la déforestation pour "éviter le point de non-retour"

La création d'une entité intitulée "Alliance amazonienne de combat contre la déforestation" a été signée mardi par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Les représentants des huit pays signataires de l'alliance contre la déforestation en Amazonie, le 8 août 2023 à Belém (Brésil). (RICARDO STUCKERT / BRAZILIAN PRESIDENCY / AFP)

Une nouvelle organisation pour lutter contre la déforestation. Huit pays sud-américains d'Amazonie ont décidé, mardi 8 août à Belém (Brésil), de former une "alliance" en ce sens, lors d'un sommet qualifié par le président brésilien Lula de "tournant" dans la lutte contre le réchauffement climatique. L'objectif est de "promouvoir la coopération régionale (...) pour éviter que l'Amazonie n'atteigne le point de non-retour", c'est-à-dire qu'elle émette plus de carbone qu'elle n'en absorbe, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.

>> INFOGRAPHIES. Quatre records inquiétants pour la lutte contre le réchauffement climatique

Cette entité intitulée "Alliance amazonienne de combat contre la déforestation" est entérinée dans une déclaration commune signée par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela. Il s'agit des huit pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 dans le but de préserver cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité mondiale.

Lula évoque un "nouveau rêve amazonien"

"Il n'a jamais été aussi urgent de reprendre et d'étendre notre coopération", a déclaré le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, dans son discours d'ouverture, évoquant un "nouveau rêve amazonien". Son homologue colombien, Gustavo Petro, a pour sa part appelé à ce que les discours se traduisent en actes concrets. "Si nous sommes au bord de l'extinction, si c'est lors de cette décennie qu'il faut prendre des décisions, que sommes-nous en train de faire, à part des discours ?", a-t-il lancé.

Le sommet à Belém a également réuni d'autres pays non membres de l'OTCA, dont la France, qui possède un territoire amazonien avec la Guyane. Si Emmanuel Macron a choisi de ne pas se rendre sur place, il sera représenté mercredi par son ambassadrice à Brasilia, Brigitte Collet. "Il est urgent de mettre un terme à la déforestation", a déclaré mardi sur Twitter le chef de l'Etat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.