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Australie : le Premier ministre conservateur Scott Morrison reconnaît sa défaite aux législatives

Selon les premières projections, le Parti travailliste, emmené par Anthony Albanese, emporterait le plus grand nombre de députés à la Chambre des représentants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre Scott Morrison participe à une conférence de presse, le 10 avril 2022, à Canberra (Australie). (AFP)

Après neuf ans de règne conservateur, une page se tourne en Australie. Le Premier ministre sortant, Scott Morrison, a reconnu sa défaite aux élections législatives, samedi 21 mai, avant même l'annonce des résultats officiels. Le chef du Parti libéral a ainsi joint son rival travailliste, Anthony Albanese, et l'a "félicité pour sa victoire".

Selon des projections publiées par les médias après dépouillement d'environ la moitié des suffrages, le Parti travailliste semblait en bonne voie de pouvoir former un gouvernement, mais n'était pas encore assuré d'obtenir assez de sièges à la Chambre des représentants pour former seul une majorité parlementaire.

Anthony Albanese, 57 ans, est présenté comme un homme du peuple, élevé dans un logement social de Sydney par une mère célibataire. D'origine italienne de par son père, il sera, si les résultats sont confirmés, le premier chef de gouvernement australien à ne pas porter un nom anglo-saxon ou celtique.

L'inflation et le climat au cœur de la campagne

Durant la campagne, les deux camps ont tenté de séduire les électeurs inquiets de l'augmentation du coût de la vie, avec une inflation annuelle de 5,1% et des salaires qui ne suivent pas. Dans un pays marqué par des inondations, des incendies et des sécheresses de plus en plus graves, l'opposition travailliste a aussi promis de faire davantage pour l'environnement.

Arrivé au pouvoir en 2018, le conservateur Scott Morrison, 54 ans, s'était fait remarquer, ces dernières années, par son soutien aux industries du charbon et du gaz. Il a ignoré les appels mondiaux en faveur d'une réduction des émissions de carbone, s'en tenant à l'engagement actuel de -28% d'ici 2030.

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