: Vidéo Crise des sous-marins : convaincu que "la transparence sera faite", Christophe Castaner met en garde contre le "cirque des commissions d'enquête"
"Les ministres se tiennent totalement à la disposition des commissions parlementaires", assure le chef de file des deputés LREM.
"Nous n'avons pas demandé de commission d'enquête car nous pensons que la transparence sera faite", a indiqué mercredi 22 septembre sur franceinfo Christophe Castaner, président du groupe la République en marche à l'Assemblée nationale, après l'annulation le 15 septembre, par l'Australie, d'un contrat de fourniture de sous-marins français au profit d'un partenariat stratégique avec Washington et Londres.
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Selon lui, "les ministres se tiennent totalement à la disposition des commissions parlementaires pour rendre compte de ce dossier". Christophe Castaner a mis en garde contre "le cirque des commissions d'enquête" qui "n'éclairent pas toujours le débat de fond et mettent en scène certains responsables politiques qui prennent cela comme une tribune."
"Le cirque des oppositions sur les commissions d'enquête, nous savons tous que c'est un cirque médiatique, ce dossier mérite mieux."
Christophe Castanerà franceinfo
Il a également assuré qu'Emmanuel Macron, qui ne s'est pas exprimé publiquement sur cette crise entre la France et plusieurs de ses alliés, "ne commente pas, mais il travaille". "Il aura un échange cette semaine avec le président américain et, effectivement, il a pris acte, nous avons pris acte de cette situation", a-t-il déclaré. Selon lui, "il appartient au chef de l'État de ne pas chercher à faire du bruit médiatique autour de cela mais à travailler avec ses interlocuteurs et de prendre les décisions qui doivent être prises le moment venu."
"Il n'y a pas de précipitation sur ce sujet, la rupture du contrat dont on parle va prendre deux ans, nous sommes dans un temps long, il ne faut pas faire des coups de menton ou des coups de gueule, il faut constater des désaccords", a poursuivi Christophe Castaner alors que Jean-Yves Le Drian avait dénoncé sur franceinfo "un coup dans le dos."
"C'est un fait grave ce qu'il s'est passé", a insisté le député qui a dit comprendre la réaction de Jean-Yves Le Drian, "qui connaît ce dossier mieux que personne puisqu'il était à l'origine de la négociation". "Par le choix que les Australiens font, ils nucléarisent leur défense sur la zone pacifique qui était complètement dénucléarisée", a-t-il indiqué. "Le président, avec ses homologues, prépare sa réaction, il a constaté que c'était une rupture de confiance, forte, à la fois de la part des Australiens, mais aussi de l'axe américain-australien-anglais où les choses ne sont pas au niveau de ce qu'elles devraient être entre alliés", a poursuivi Christophe Castaner. "Laissons le président s'exprimer sur le sujet, le gouvernement s'est exprimé de façon ferme et donc nous n'avons rien à cacher", a-t-il ajouté.
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