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Birmanie : le chef de la junte se dit prêt à des négociations avec Aung San Suu Kyi après son procès

L'ex-dirigeante birmane, renversée par le coup d'Etat militaire de février 2021, a pour l'heure été condamnée à 17 ans d'emprisonnement. Elle risque des décennies de prison supplémentaires si elle est reconnue coupable d'autres infractions. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'ancienne dirigeante de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, donne un discours à Naypyidaw, le 19 septembre 2017. (YE AUNG THU / AFP)

"Une fois les procédures contre elle, conformément à la loi, terminées, nous allons envisager (des négociations) en fonction de sa réponse." Le chef de la junte birmane, Min Aung Hlaing, s'est déclaré, vendredi 19 août, prêt à des négociations avec l'ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, à l'issue de son procès, pour trouver une solution à la crise déclenchée par le coup d'Etat militaire de février 2021.

En juillet, un porte-parole de la junte avait déjà déclaré à l'AFP qu'il n'était pas "impossible" que le régime militaire engage un dialogue avec Aung San Suu Kyi. L'ancienne dirigeante a été arrêtée lors du coup d'État militaire qui a renversé son gouvernement et mis fin à une brève période de démocratie en Birmanie. Elle a été depuis condamnée à un total de 17 ans de prison pour une multitude de charges.

Elle risque des décennies de prison supplémentaires si elle est reconnue coupable d'autres infractions dans le cadre d'un procès à huis clos devant un tribunal militaire. Les journalistes n'ont pas pu assister aux procédures, ses avocats n'ont pas pu s'exprimer devant la presse et la junte n'a fourni aucune indication sur la date de la fin de ses procès.

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