: Vidéo Soldats français accusés de viols en Centrafrique : "Ce sont ces forces qui viennent nous secourir qui nous font du mal"
Sur le site de l'aéroport de M'Poko, à Bangui, des mères de famille qui vivent dans le camp de réfugiés ne sont pas surprises par ces accusations.
Quatorze soldats français de l'opération Sangaris, en mission en 2014 en Centrafrique, ainsi que trois militaires tchadiens et deux équato-guinéens, sont accusés de viols d'enfants selon un rapport de l'ONU.
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Un scandale aux effets potentiellement dévastateurs auquel doivent faire face les autorités françaises depuis mercredi 29 avril.
"Des enfants de 13 à 14 ans, jusqu'à 16 ans"
Sur le site de l'aéroport de M'Poko, à Bangui, capitale de la Centrafrique, des mères de famille qui vivent dans le camp de réfugiés ne sont pas surprises par ces accusations. Deux femmes parlent de rapports sexuels et d'actes pédophiles sur des enfants, perpétrés par des soldats étrangers sur le site avec "des jeunes de 13 à 14 ans, jusqu'à 16 ans". "Ce sont les forces qui viennent pour nous secourir, qui nous font du mal. Je me sens mal, ça me fait pitié", confie une femme d'un certain âge, assise sous une tente.
Les témoignages circonstanciés des enfants portent sur une période allant de décembre 2013 à juin 2014 et ont justifié l'ouverture d'une enquête préliminaire en juillet 2014 à Paris. Une enquête qui restée secrète jusqu'à ce qu'un article du quotidien britannique The Guardian révèle l'affaire.
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