La police de Hong Kong interdit une manifestation pro-démocratie prévue samedi
Evoquant des raisons de sécurité, la police hongkongaise a interdit la tenue, samedi 31 août, d'une nouvelle grande manifestation pro-démocratie.
La police hongkongaise a interdit la tenue, samedi 31 août, d'une nouvelle grande manifestation pro-démocratie, organisée par le Front civil des droits de l'homme (FCDH), un mouvement non violent.
Dans une lettre adressée jeudi au FCDH, la police dit redouter que certains participants commettent des "violences" ou des "actes de destruction". Evoquant de précédentes manifestations, les autorités notent que les militants ont non seulement "allumé des incendies et bloqué des routes, ils ont aussi utilisé des bombes incendiaires, des billes d'acier, des briques, des lances, des barres métalliques et diverses armes artisanales pour commettre des destructions de biens publics à grande échelle, perturber l'ordre social et infliger des blessures à autrui". Dimanche 25 août, la police a déployé des canons à eau et même effectué pour la première fois un tir de sommation, lors d'une manifestation autorisée qui a violemment dégénéré.
Des militaires ont traversé la frontière cette nuit
L'armée chinoise a procédé, jeudi 29 août, à la relève de sa garnison installée en permanence à Hong Kong. Des dizaines de camions et de blindés de transport de troupes ont traversé dans la nuit la frontière qui sépare la Chine continentale de la région administrative spéciale de Hong Kong, selon des images diffusées par la télévision publique chinoise. Il s'agit de "la rotation annuelle normale" de la garnison de l'Armée populaire de libération (APL), a souligné l'agence Chine nouvelle.
L'armée chinoise n'a en principe pas à intervenir à Hong Kong mais peut être invitée à rétablir l'ordre par les autorités locales, comme l'ont récemment rappelé de hauts responsables chinois.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.