Danemark : Peter Madsen, le tueur de la journaliste Kim Wall, arrêté peu après une évasion spectaculaire
Condamné à la perpétuité en avril 2018 pour le meurtre de la journaliste, l'inventeur de 49 ans s'était échappé mardi en prenant un surveillant en otage.
Le Danois Peter Madsen, condamné à la perpétuité pour le meurtre de la journaliste suédoise Kim Wall dans un sous-marin artisanal, a été arrêté mardi 20 octobre près de Copenhague après être parvenu à s'échapper de sa prison, a-t-on appris auprès des autorités.
Après avoir été dans un premier temps cerné par la police aux abords de la prison d'Albertslund, dans la banlieue de Copenhague, le prisonnier a été finalement arrêté et "évacué des lieux" à la mi-journée, a annoncé la police danoise sur Twitter.
La police avait auparavant confirmé à l'AFP sa brève tentative d'évasion, qui l'a mené jusqu'à quelques centaines de mètres du centre pénitentiaire où il purge sa peine. Selon le tabloïd danois Ekstra Bladet, cette évasion a eu lieu vers 10 heures (heure française). Peter Madsen aurait menacé le personnel pénitentiaire avec un objet "semblable à un pistolet" et pris un otage avant de s'évader.
Il a prétendu avoir une bombe lors de son évasion
Selon des témoins cités par les médias, il conduisait une camionnette blanche lorsqu'il a été cerné par la police, à quelques centaines de mètres de la prison.
Il n'a toutefois pas été immédiatement arrêté : avant son arrestation, il est longtemps resté assis dans l'herbe et adossé à une rangée d'arbres, cerné par deux policiers allongés sur le sol, armes pointées sur le détenu, selon les images diffusées par les médias. Cette longue arrestation était due au fait que le fugitif affirmait avoir une bombe, selon ces derniers.
Peter Madsen, inventeur de 49 ans, a été condamné en avril 2018 pour le meurtre de la journaliste Kim Wall, 30 ans, qui était venue l'interviewer à bord de son sous-marin en août 2017. Lors du procès, il avait reconnu avoir découpé le corps sans vie de la jeune femme avant de le jeter dans la Baltique, mais avait maintenu que son décès était accidentel. Le mois dernier, il a toutefois reconnu pour la première fois sa culpabilité, dans un documentaire diffusé à la télévision danoise. "Il n'y a qu'un coupable et c'est moi", a-t-il déclaré.
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