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Des civils pris pour cible ? Israël épinglé par les Nations Unies

L’ONU s’inquiète des méthodes employées par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme a mis en garde Israël, ce vendredi, estimant que le pays pourrait violer les lois de la guerre.
Article rédigé par Justine Cohendet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des jeunes palestiniens récupèrent leurs affaires, jeudi 10 juillet, dans les décombres de leur maison. © MaxPPP / Eyad Al Baba)

Le nombre de victimes civiles interpellent l’ONU. Le Haut-Commissariat des Nations unies a indiqué ce vendredi qu’Israël pourrait violer les lois de la guerre. Depuis mardi, date des premières offensives israéliennes, 100 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza. Parmi eux, des civils dont des enfants.

"Nous avons reçu des rapports troublants sur le fait que nombre de victimes civiles, y compris des enfants, sont le résultat de frappes sur des maisons ", a indiqué la porte-parole Ravina Shamdasani.

Pour la porte-parole, "ces rapports " mettent en doute "le fait que ces frappes" soient "conformes aux lois humanitaires internationales et aux lois internationales sur les droits humains."  

Le Haut-Commissariat demande l'arrêt des frappes contre les civils 

Le droit international humanitaire est défini par la Convention de Genève de 1949. Frapper des logements constitue une violation des règles qui régissent ce droit, sauf si ces maisons sont utilisées à des fins militaires.

 

La Haut-Commissaire aux Droits de l'Homme, Navi Pillay, a exhorté les deux "parties à respecter, avec fermeté leurs obligations", afin de "protéger les civils". Navi Pillay qui s’est rendue à Gaza a rappelé que ces frappes aériennes étaient traumatisantes et qu'elles devaient "cesser".

 

Israël a lancé l’opération "Bordure de protection" mardi dernier. Des dizaines de raids aériens ont bombardé la bande de Gaza en riposte aux roquettes tirées par la branche armée du Hamas. Les tensions s’étaient intensifiées après l’enlèvement, puis l’assassinat de trois Israéliens en juin. 

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