Egypte : un pont aérien pour rapatrier les touristes
Un véritable pont aérien. La Russie et la Grande-Bretagne continuent de rapatrier leurs ressortissants, bloqués à Charm el-Cheikh. Bloqués, depuis que les liaisons aériennes ont été suspendues, le temps de savoir ce qui a pu causer le crash de l'Airbus russe, il y a huit jours.
La Grande-Bretagne est particulièrement concernée, car quelque 20.000 de ses ressortissants sont toujours en Egypte. Le ministre des Affaires étrangères, Philip Hammond, a précisé que 3.300 avaient pu rentrer chez eux, et qu'au total 5.000 le seraient ce dimanche soir.
La Russie, elle, a dépêché d'importants moyens : 44 avions vides, pour commencer à rapatrier quelque 80.000 personnes. 11.000 touristes sont rentrés ces dernières 24 heures ; d'autres devaient encore suivre ce dimanche.
Conversations entre djihadistes
La catastrophe aérienne porte un coup très dur au tourisme en Egypte. Désormais, seules les autorités du pays se refusent à dire que le crash était le fait d'une bombe. Tout juste le chef des enquêteurs a-t-il reconnu, sur les enregistrements de vol, "un bruit" .
Les autres experts de la commission d'enquête, Russes, français, Allemands, irlandais, "privilégient très fortement" la piste de la bombe. Selon les médias américains et britanniques, Washington et Londres ont rapidement été convaincus de l'origine criminelle du crash après avoir intercepté des conversations entre djihadistes...
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