COP26 : un accord en demi-teinte qui déçoit de nombreux pays
Le pacte entre les 200 États participant à la COP26, qui doit réduire les émissions de gaz à effet de serre, a été signé samedi 13 novembre à Glasgow (Écosse) sans grand enthousiasme.
Avec 24 heures de retard, le pacte de Glasgow pour le climat a été entériné samedi 13 novembre. Un dénouement qui, malgré les applaudissements, laissera un goût amer au président de la COP26, Alok Sharma. Ému, il s'est excusé. À la dernière minute, l'Inde, soutenue par la Chine, a réussi à affaiblir une mesure importante sur le charbon. Dans l'accord final, l'abandon du charbon est devenu diminution.
Le Sud déçu par le Nord
Les pays du sud de la planète, comme Les Maldives, directement touchés par le réchauffement climatique, ont dénoncé un accord au rabais. Ils espéraient plus de solidarité financière venant des pays du nord du globe. Des groupes d'action pour le climat ont manifesté leur mécontentement à l'issue de la COP26. Présente en Écosse, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili souligne dimanche 14 novembre les avancées concrètes et parle d'un texte de compromis. La prochaine conférence sur le climat se déroulera en Egypte en 2022. D'ici là, chaque pays signataire doit prendre des engagements chiffrés.
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