Avions : faut-il facturer les grands voyageurs pour réduire les émissions du trafic aérien ?
Une taxe sur chaque billet, qui augmente si l'on va loin et si l'on prend souvent l'avion. C'est la proposition de la fédération Réseau, Action, Climat, pour réduire les émissions du secteur aérien. "Ça fait quand même mal au portefeuille et écologiquement, je pense qu'il est temps que l'on fasse quelque chose", estime une passagère qui attend son vol à Roissy.
Une taxe progressive
La taxe "grand voyageur" serait progressive : pour un premier aller-retour dans l'année vers une destination lointaine, comme New York (États-Unis), il faudra débourser 100 euros. Puis 500 euros pour le cinquième trajet. Mais pour un premier voyage de Paris à Barcelone, le voyageur n'aura rien à payer. Le cinquième voyage sera en revanche facturé 400 euros.
Une mesure choc et nécessaire pour l'association qui la propose, car les émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien ne cessent d'augmenter.
Parmi nos sources :
Ministère de la Transition écologique
Xavier Tytelman, président du cabinet de conseil Aviation NXT France, formateur en aéronautique, et conférencier
Liste non exhaustive.
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