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Interdiction du Roundup : Monsanto s'étonne

Après l'annonce de Ségolène Royal dimanche, qui veut faire interdire la vente libre en jardinerie du désherbant roundup, le porte-parole de Monsanto en France s'étonne ce lundi sur France Info des propos de la ministre de l'Ecologie et demande des explications.

franceinfo

Radio France

Publié le 15/06/2015 16:07 Mis à jour le 15/06/2015 16:13

Temps de lecture : 1min

(Le Roundup est l'un des produits phares du géant américain Monsanto © MaxPPP)

Après l'annonce de Ségolène Royal dimanche, qui a annoncé qu'elle voulait faire interdire la vente du Roundup en jardinerie, le porte-parole en France de Monsanto, Yann Fichet, se dit "étonné " et estime que ces déclarations ne "changent rien pour les utilisateurs ".

"Nos employés ont du mal à comprendre"

"Monsanto s'étonne de la stigmatisation de l'entreprise auprès de l'opinion française. Les 600 employés français ont du mal à comprendre la mise en avant de notre entreprise dans ces discussions " a déclaré Yann Fichet sur France Info. "Il faut dire aux utilisateurs qu'il n'y a aucune donnée scientifique récente permettant de remettre en cause l'autorisation d'utilisation du produit ou les conditions de commercialisation, donc pour les utilisateurs, il n'y a rien de changé. "

"Monsanto s'étonne des déclarations de Mme la ministre de l'Ecologie sur le Round Up" Yann Fichet, porte-parole de Monsanto en France

Le Roundup représente 40 % du chiffre d'affaires de Monsanto

Les ventes de Roundup représentent à elles seules 40 % du chiffre d'affaire global de l'entreprise Monsanto. Le principal reproche concerne un de ses composants : le glyphosate, une substance synthétisée par Monsanto dans les années 70 et qui a fait son succès. En mars 2015, l’OMS a classé le glyphosate comme un cancérigène probable pour l’homme.