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Les Français ont inhalé moins de particules fines issues du diesel en 2012

Pourtant, il n'y a "pas de tendance à la baisse" de leurs émissions depuis 2000, explique le ministère. En fait, ces résultats s'expliqueraient par des conditions météo plus favorables. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les régions les plus touchées sont Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Nord-Pas-de-Calais, l'Ile-de-France et Rhône-Alpes, selon un bilan de l'air publié jeudi 26 septembre 2013.  (FRED TANNEAU / AFP)

Les dangers du diesel sur la santé demeurent incalculables. En revanche, un nouveau bilan de la qualité de l'air en France, publié jeudi 26 septembre, indique que les particules émises (entre autres) par les moteurs qui utilisent ce carburant se sont moins attaquées à nos poumons que l'année précédente. Un bilan annuel du ministère de l'Ecologie a révélé que les Français ont inhalé moins de particules en 2012 qu'en 2011.

Une bonne nouvelle à relativiser. Il n'y a "pas de tendance à la baisse" de leurs émissions depuis 2000, explique le ministère, pour qui ces résultats s'expliqueraient par des conditions météo plus favorables (vent, pluie), qui ont permis de davantage disperser les particules. 

Le Nord, le Sud-Est et l'Ile-de-France sont les plus touchées

En 2012, seize agglomérations de plus de 100 000 habitants ont dépassé la valeur limite européenne pour les PM10, le nom donné à ces petites particules qui pénètrent profondément dans les poumons, contre 24 en 2011. Cette limite se situe à 50 microgrammes par m3 d'air en moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 35 jours par an.

Les régions les plus touchées par cette pollution, émise majoritairement en ville par la circulation automobile, mais aussi par le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture, sont la Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Nord-Pas-de-Calais, l'Ile-de-France et la région Rhône-Alpes.

Un impact sur la santé

En France, les pouvoirs publics mettent en avant le chiffre de 42 000 "morts prématurées" par an attribuables aux particules, qui peuvent provoquer des affections respiratoires et une surmortalité chez les personnes souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

"La réduction drastique de la pollution atmosphérique est un objectif impérieux et urgent compte tenu de l'impact important des particules sur la santé (maladies cardio-vasculaires, cancers) et du contexte règlementaire", rappelle d'ailleurs le ministère de l'Ecologie dans ce bilan annuel.

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