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L'accord sur la Grèce ne débouche pas encore sur un 3ème plan d'aide

A REVIVRE- A l'issue d'une soirée et d'une nuit de négociations, les dirigeants de la zone euro ont trouvé lundi matin un accord pour maintenir la Grèce dans la zone euro. Le parlement grec est sommé de faire passer en urgence de nombreuses mesures en échange d'un troisième plan d'aide dont les contours restent flous. Relisez ici, les réactions à cet accord et les événements qui ont suivi.
Article rédigé par franceinfo
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  (Angela Merkel, Alexis Tsipras et François Hollande ont préparé un projet de compromis © MAXPPP)

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21h30: Les 25 milliards d'euros prévus pour la recapitalisation des banques permettront de protéger les économies des déposants, selon le ministre grec de l'Economie, Georges Stathakis. "La recapitalisation est si large qu'elle protège complètement les dépôts " a-t-il déclaré à la télévision publique ERT. 

20h30: "Les Etats Unis se félicite de cet accord " a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche en évoquant l'accord conclu le matin entre la Grèce et les dirigeants de la zone euro**. 

19h50: ** Le ministère des finances grec annonce que les banques resteront fermées jusqu'à jeudi compris. 

19h20: L'élaboration du troisième programme d'aide à la Grèce devrait prendre quatre semaines selon des responsables de la zone euro. "Nous savons que le temps est compté pour la Grèce mais il n'y a pas de raccourcis possibles " selon Klaus Regling, le directeur du Mécanisme Européen de Stabilité (le fond de secours censé participer au troisième plan d'aide). 

18h50: Fin de la réunion de l'Eurogroupe, sans accord sur les mesures financières d'urgence pour la Grèce qui sont estimées à 12 milliards d'euros d'ici la mi-août. "C'est très complexe, nous n'avons pas encore trouvé la clef " a commenté Jeroen Dijsselbloem, le patron de l'Eurogroupe. Les ministres des finances de la zone euro ont décidé de créer un "groupe de travail " qui devra rendre ses conclusions "dans les plus brefs délais ". 

18h30: Le syndicat grec des fonctionnaires, Adedy, appelle à une grève de 24 heures mercredi, jour probable du vote au parlement des mesures et réformes exigées dans l'accord.  

17h30: Le Fonds Monétaire international se dit prêt à "travailler avec les autorités grecques et les partenaires européens pour faire avancer cet important effort", écrit le porte parole du FMI dans un bref communiqué. 

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"Je pense que Tsipras a l'autorité politique indispensable pour faire des réformes considérables"
 

16h: Début à Bruxelles d'un nouvel Eurogroupe des ministres des finances pour discuter de l'aide financière à la Grèce à court terme. Le pays est au bord de l'effondrement de l'avis de l'Eurogroupe, il faut trouver des mesures d'urgence. La réunion sera difficile a déjà prévenu le ministre des finances finlandais, Alexander Stubb, l'un des plus dur vis à vis de la Grèce: "Je ne pense pas que beaucoup de pays aient un mandat pour donner de l'argent sans conditions " a-t-il dit au début de la réunion. 

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15h30 :  Marine Le Pen a tenu lundi après-midi une conférence de presse après l'accord. Elle a dénoncé une "véritable mise sous tutelle " de l'économie grecque et une "vente à la découpe " du pays. En réponse à une question qui lui demandait si à la place d'Alexis Tsipras elle aurait engagé le pays dans la sortie de l'euro, elle a répondu: "Oui je l'aurais fait ". 

15h18 : La Banque Centrale Européenne maintien ses liquidités d'urgence en Grèce, mais n'augmente pas le plafond fixé à 89 milliards d'euros depuis le 26 juin. L'économie grecque reste entravée. 

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15h00 : le gouvernement grec a décidé de prolonger de nouveau la fermeture des banques pour une durée qui devait être annoncée lundi soir.

14h55 : le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) maintient au niveau actuel ses prêts d'urgence (ELA) en faveur des banques grecques, a annoncé un porte-parole de l'institution.

14h35 :  le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a estimé, lors d'une conférence de presse avec le président roumain Klaus Iohannis, que l'accord conclu lundi matin est une "bonne nouvelle ". "Je crois que c'est un accord équilibré " qui "renforce la monnaie commune ". Il a estimé que cela va permettre à la Grèce de renouer avec "la croissance et la création d'emploi " mais que "tout le monde (...) respecte ses engagements ".

14h :  Frank-Walter Steinmeier, le ministre allemand des Affaires étrangères, a salué le travail du couple franco-allemand, mais il a reconnu que cet accord n'était qu'une première étape, il faut maintenant passer aux actes. 

"C’est la coopération franco-allemande qui a permis de trouver une solution", estime Franck-Walter Steinmeier, le ministre allemand des Affaires étrangères

13h45 :  le Bundestag allemand devrait voter vendredi matin sur le principe d'un 3e plan, d'aide à la Grèce, annonce son président Norbert Lammmert. 

13h32 :  Pablo Echenique, un responsable régional du parti Podemos, l'allié espagnol du parti grec Syriza, dénonce l'accord entre la zone euro et la Grèce. "Ce que l'on recherche en Grèce, c'est à faire un coup d'Etat financier, transformer (le pays) en protectorat ", a déclaré l'ex-député européen et actuellement député régional.

11h50 :  Christine Lagarde, la directrice du Fonds Monétaire International estime que "c'est une étape vers une confiance qu'il va falloir continuer à construire. " Maintenant que l'accord a été trouvé, il faut que la Grèce passe à l'étape suivante : la mise en oeuvre des réformes.

"Il va falloir mettre en œuvre les mesures", prévient Christine Lagarde, directrice du FMI

11h20 :  Pour Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, l'accord trouvé va permettre à la Grèce de retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi. "Nous sommes satisfaits du résultat que nous avons pu trouver. "

"Je suis très heureux que la proposition de la Commission ait été retenue", déclare Jean-Claude Juncker

10h39 :  la réaction de Rama Yade.

10h25 : la réaction de Florian Philippot, le vice-président du FN.

10h04 :  le patron de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, détaille les prochains rendez-vous. "Dans les prochains jours, mardi ou mercredi, les Grecs légiferont. Le plan dans son ensemble devra être approuvé, mais aussi les premières actions" exigées par les créanciers. Puis aura lieu un "Eurogroupe téléphonique". Et enfin les Parlements nationaux se prononceront.

9h54 : Angela Merkel  évoque  "une large palette de réformes au moyen desquelles, je crois, la Grèce a la chance de revenir sur le chemin de la croissance ". Mais "le chemin sera long et, si j'en crois les négociations de cette nuit, difficile ". 

9h45 : "Nous avons réussi à assurer un financement à moyen terme ", juge le Premier ministre grec, Alexis Tsipras. "L'accord est difficile mais nous avons coupé court au mouvement de transfert d'actifs publics à l'étranger. Nous nous sommes épargnés un étranglement financier et un effondrement du système bancaire ", a dit Alexis Tsipras à la presse. "Au terme d'une bataille âpre, nous avons réussi à emporter une restructuration de la dette"

9h30 :  La pilule sera dure à avaler, mais le Parti socialiste défend l'action de François Hollande pour l'accord qui a été trouvé à Bruxelles ce matin. Pour Juliette Méadel, porte-parole du Parti socialiste, cet accord permet d'éviter un Grexit et c'est grâce au chef de l'Etat.

"Personne n’est sacrifié, humilié. Le seul grand gagnant c’est l’Europe", estime Juliette Méadel, porte-parole du PS

9h23 : Le chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloemle, annonce que le fonds d'actifs grecs sera basé en Grèce et planifié à 50 milliards. "Des experts décideront de la composition des actifs ".

9h05 : Conférence de presse de François Hollande après l'annonce d'un accord : "Le rôle de la France a été de chercher à rapprocher les positions ". Le chef de l'Etat annonce un vote du Parlement français mercredi. "Aujourd'hui, même si ça a été long, ça a été pour l'Europe une bonne nuit, et un bon jour."

"Les mesures prévues renforceront sans doute la récession mais je suis convaincu (qu'elles) permettront aux investisseurs de comprendre que le Grexit appartient au passé" a déclaré Alexis Tsipras

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9h01 : "L'Europe a décidé d'une feuille de route. Maintenant tout dépend de la mise en oeuvre", prévient toutefois le Premier ministre estonien, Taavi Roivas sur son compte Twitter.

8h58 : c'est officiel. Un accord unanime a été trouvé par la zone euro pour négocier un 3e programme d'aide à la Grèce. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, annonce dans un tweet que "le sommet de la zone euro a trouvé un accord à l'unanimité. Sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité(MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier".

8h41 : le Premier ministre belge annonce sur Twitter que la Grèce et ses créanciers sont parvenus à un accord.

8h31 : le ministre du Travail Panos Skourtelis s'attend à des élections législatives anticipées cette année en Grèce : "A l'heure qu'il est, la question de l'existence de la majorité gouvernementale est posée."

8h22 : Manuel Valls affirme sur France Inter qu'un "Grexit" serait un "désastre" pour la Grèce et la zone euro. 

"Il faut que la Grèce reste dans la zone euro" a affirmé Manuel Valls sur France Inter

7H57 : selon le président du Parlement européen Martin Schulz, l'idée d'un "Grexit temporaire", avancée ce week-end par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, n'est plus à l'ordre du jour. "Il est désormais inutile d'en parler ".

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7h53 : il y a manifestement une volonté partagée de faire en sorte que la Grèce reste dans la zone euro assure Pierre Moscovici.

7h45 : Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement tacle Nicolas Sarkozy sur France Info : "Ce qui caractérise Nicolas Sarkozy" c'est qu'il "n'y a que la revanche après la défaite de 2012 qui compte."

6h45 : sur France Info, Jean Arthuis, le président de la commission des budgets au Parlement européen "espère" un accord, " il faut trouver une issue positive mais ça suppose que les Grecs donnent des gages."

"Il faut trouver une issue positive mais ça suppose que les Grecs donnent des gages" (Jean Arthuis)

6H01 :  le Premier ministre de Malte annonce l'interruption du sommet pour des "consultations finales"

5h41 : les points qui bloquent encore sont "la participation du FMI, dont la Grèce ne veut pas" au possible nouveau programme de renflouement. Ainsi que la création au Luxembourg d'un fonds regroupant 50 milliards d'actifs grecs pour garantir la mise en oeuvre des privatisations prescrites au pays. Mais "avec un pistolet sur la tempe, n'importe qui serait d'accord", a déclaré une source gouvernementale grecque. 

4h53 : selon un responsable grec, il y a toujours des désaccords et notamment sur le rôle du FMI.

4h12 : un porte-parole annonce que le sommet de la zone euro - suspendu depuis minuit - va reprendre autour d'une proposition de compromis.

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