Crimée : l’explosion au camion piégé n’a pas été revendiquée
Selon les autorités russes, l’explosion du pont de Crimée, samedi 8 octobre au matin, a causé la mort d’au moins trois personnes. Pour l’heure, cette explosion au camion piégé n’a pas été revendiquée, néanmoins le ton monte, entre Russes et Ukrainiens. On retrouve Luc Lacroix, en direct de Moscou.
Des responsables ukrainiens ont réagi à l'explosion du pont de Crimée, samedi 8 octobre, en usant d’un ton ironique ou moqueur, et ce n’est pas du goût de la Russie. "La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a répondu que ces commentaires révélaient, selon elle, 'la nature terroriste' du pouvoir de Kiev. Il faut dire que si c’est bien l’Ukraine qui est derrière cette explosion, il s’agit d’un véritable camouflet pour la Russie", rapporte Luc Lacroix, correspondant de France Télévisions à Moscou. "Il ne fait guère de doute que Vladimir Poutine va vouloir réagir, probablement par la force. Mais quelles sont les options dont il dispose ?" interroge le journaliste.
Crainte du recours à l’arme nucléaire
"Les troupes russes en Ukraine, dans le sud et dans l’est du pays, sont en difficulté, elles reculent en ce moment, alors forcément, on pense au recours à l’arme nucléaire", indique Luc Lacroix. "Cela fait des mois que la Russie souffle le chaud et le froid sur cette question, mais ce qui a changé, ici, c’est que la Russie considère que cette attaque a eu lieu sur ce qu’elle considère être son propre territoire depuis 2014, et ça, ça change tout pour la Russie", ajoute Luc Lacroix.
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