Guerre en Ukraine : les Etats-Unis dénoncent des "crimes de guerre systémiques"
"Nous disposons de preuves qui s'accumulent", a déclaré la diplomate américaine Beth Van Schaack.
Ce qu'il faut savoir
La Russie s'est livrée à des "crimes de guerre systémiques" partout où elle a déployé des troupes en Ukraine, a accusé lundi 21 novembre une haute responsable américaine, se disant confiante qu'à terme les responsables russes pourront en rendre compte devant la justice.
"Nous disposons de preuves qui s'accumulent", a déclaré à des journalistes Beth Van Schaack, diplomate chargée de la justice pénale internationale au département d'Etat, citant des exécutions sommaires, cas de torture ou de traitements inhumains ou encore le déplacement contraint de personnes et d'enfants. Ce direct est terminé.
L'arrivée des mauvais jours alarme l'OMS. L'Organisation mondiale de la santé a prévenu que l'hiver pourrait menacer la vie de millions d'Ukrainiens, après une série de frappes russes dévastatrices sur les infrastructures énergétiques du pays. "Pour faire simple, cet hiver sera une question de survie", a déclaré aux journalistes Hans Kluge, le directeur régional de l'OMS pour l'Europe.
Kiev affirme avoir découvert des "sites de torture" à Kherson. Le parquet général ukrainien a annoncé sur Telegram avoir découvert quatre "sites de torture" utilisés par les Russes à Kherson lors de leur occupation de la commune. Cette ville du sud de l'Ukraine a été reprise par les troupes de Kiev le 11 novembre. Selon le parquet, "lors de la prise de la ville, les occupants ont illégalement détenu des personnes et les ont brutalement torturées" dans des "centres de détention provisioire" d'avant-guerre.
Moscou promet de "retrouver et punir" les responsables de la mort d'un groupe de soldats russes. Le Kremlin a promis lundi de châtier les responsables de la mort d'un groupe de soldats russes en Ukraine. "Naturellement, la Russie va rechercher elle-même ceux qui ont commis ce crime. Ils doivent être retrouvés et punis", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il a ajouté que Moscou se tournera à cette fin vers des instances internationales, "si cela peut être utile". Kiev affirme que ces militaires ont été tués après une fausse reddition.
Rafael Grossi implore de stopper les bombardements près de la centrale de Zaporijjia. "Des explosions ont eu lieu sur le site de cette centrale nucléaire majeure, ce qui est complètement inacceptable", a déclaré Rafael Grossi, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), sur BFMTV. Les armées russe et ukrainienne s'accusent mutuellement d'être à l'origine de ces tirs. "Qui que ce soit, cela doit s'arrêter immédiatement, a-t-il exhorté. Les gens qui font ça savent où ils frappent. C'est absolument délibéré."