Une équipe de France 2 s'est rendue dans cette ville, située à une heure de Zaporijjia et d'où partent les unités ukrainiennes qui tentent de percer les lignes russes côté Sud.
A sept kilomètres de la ligne de front, les renforts militaires continuaient d'arriver ces derniers jours, a pu constater une équipe de France 2 samedi 10 juin. Dans l'autre sens, on assiste au balai des ambulances. Située à une heure de Zaporijjia, Orikhiv (Ukraine) se trouve au centre des combats en cours. C'est de là que partent les unités ukrainiennes qui tentent de percer les lignes russes côté Sud.
Dans cette ville régulièrement bombardée, les rares habitants qui restent constatent l'intensification des combats. Ils ne seraient plus que 300 dans cette ville, qui comptait 14 000 habitants avant la guerre. "Dans ma rue, tout le monde a fini par partir ces derniers jours. Je suis le seul qui reste, avec ma femme et ma mère", raconte l'un d'eux, tandis que l'on entend les sifflements des obus.
"On commence à gagner un peu de terrain"
Aucun répit ces dernières heures, alors que deux civils ont été tués dans les frappes russes. En début de semaine, les bombardements ont déchiqueté les derniers bâtiments où travaille une commerçante. "Moi, je n'ai plus peur ! J'ai confiance en nos soldats qui avancent pour regagner nos terres", explique-t-elle.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, reconnaît pour la première fois des actions de contre-offensive. S'agit-il de la grande attaque annoncée depuis quelques semaines ? Kiev refuse de le confirmer. Toutefois, selon un instructeur suédois qui revient des premières lignes, tout s'est accéléré depuis trois jours : "Le premier soir, ça a été rude. Mais maintenant, on commence à percer et à gagner un peu de terrain. On a rencontré plus de résistance que prévu."
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