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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 4 janvier

La journée a notamment été marquée par la promesse française de livrer des chars de combat légers à l'Ukraine.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Vladimir Poutine, le 4 janvier 2023, à Moscou (Russie), lors d'une visioconférence. (MIKHAIL KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP)

La France renforce son aide en faveur de l'Ukraine. Paris a promis à Kiev de livrer des chars de combat légers AMX-10 RC, de facture française, en réponse aux besoins pressants de l'Ukraine pour affronter l'armée russe, a annoncé mercredi 4 janvier  Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky. Voici ce qu'il faut retenir de la journée concernant la guerre en Ukraine.

L'envoi de chars occidentaux, une première

Paris a promis à l'Ukraine de lui livrer des chars de combat légers AMX-10 RC, de facture française, en réponse aux besoins pressants de Kiev pour affronter l'armée russe, a déclaré le président français à son homologue ukrainien. "Le président a souhaité amplifier l'aide" militaire apportée à Kiev, a expliqué la présidence française à l'issue d'un coup de téléphone d'une heure entre les deux dirigeants, en précisant que "c'est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes".

Malgré les demandes répétées de Kiev, les alliés européens de l'Ukraine n'avaient pour l'heure livré que des chars de conception soviétique. Les AMX-10 RC, dont la production a démarré dans les années 1980, sont des chars légers de près de 25 tonnes dotés de canons de 105 mm, montés sur roues et non sur chenilles.

"L'armée ukrainienne a besoin de toutes les capacités possibles, elle veut reprendre l'initiative, conserver sa mobilité. Ces chars relativement légers, une vingtaine de tonnes, ne sont pas récents mais ils sont aguerris et éprouvés", a expliqué sur franceinfo le général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air.

Vladimir Poutine préside le départ d'un navire équipé de missiles hypersoniques

Le président russe a assisté en visioconférence mercredi au départ d'un navire de guerre équipé de nouveaux missiles de croisière hypersoniques pour une mission dans les océans Atlantique et Indien et en Méditerranée. "Je suis sûr que des armes aussi puissantes vont permettre de protéger efficacement la Russie des menaces extérieures et aideront à défendre les intérêts nationaux de notre pays", a affirmé le maître du Kremlin lors de cette cérémonie, selon les agences russes.

"L'équipage du navire va s'entraîner au déploiement des armes hypersoniques et de missiles de croisière longue portée", a de son côté précisé le ministre de la Défense Sergueï Choïgou.

La géolocalisation, autre faiblesse de l'armée russe, selon Moscou

Géolocalisés, frappés, tués. Des dizaines de soldats russes ont payé de leur vie l'usage de leur téléphone portable en Ukraine, témoignage à la fois de la faiblesse technologique de l'armée russe et de sa criante indiscipline. La frappe ukrainienne sur Makiïvka, la nuit du Nouvel An, a fait 89 morts selon Moscou. Mais les reporters de guerre russes, de plus en plus influents, évoquent des centaines de morts. Kiev en a revendiqué 400.

"Il est déjà évident que la cause principale (...) est l'allumage et l'utilisation massive par le personnel de téléphones portables à portée des armes ennemies, contrairement à l'interdiction", a admis, dépité, le général russe Sergueï Sevrioukov. "L'usage de téléphones portables est extrêmement dangereux sur la champ de bataille et vaut rarement le risque", surtout en Ukraine où le gouvernement sait parfaitement "ce qui se passe sur son réseau domestique de télécommunications", explique à l'AFP Joseph Shelzi, chercheur au Soufan Center, à New-York.

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