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Guerre en Ukraine : le chef du groupe Wagner accuse l'armée russe d'avoir bombardé ses camps militaires, la Russie dément

Evguéni Prigojine a promis de "répondre" à ces attaques ordonnées, selon lui, par le ministre russe de la Défense.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Evguéni Prigojine, le chef du groupe Wagner, s'adresse dans une vidéo à l'armée russe, le 5 mai 2023. (HANDOUT / TELEGRAM/ CONCORDGROUP_OFFICIAL / AFP)

De profondes tensions. Le chef du groupe paramilitaire Wagner a accusé, vendredi 23 juin, l'armée régulière russe d'avoir mené des frappes sur des camps de ses combattants à l'arrière du front ukrainien, faisant un "très grand nombre de victimes".

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"Ils ont mené des frappes, des frappes de missiles, sur nos camps à l'arrière. Un très grand nombre de nos combattants ont été tués", a déclaré Evguéni Prigojine dans un message audio diffusé par son service de presse. Il promet de "répondre" à ces attaques ordonnées selon lui par le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou. Le chef du groupe paramilitaire a également appelé à "stopper" le commandement militaire russe, en appelant à ne pas opposer de "résistance" à ses troupes et en affirmant que Sergueï Choïgou serait "stoppé".

Appel à "ceux qui veulent nous rejoindre" 

L'armée russe a immédiatement démenti avoir bombardé des positions du groupe paramilitaire. "Les messages et les vidéos diffusés sur les réseaux sociaux de la part d'Evguéni Prigojine sur de supposées 'frappes sur des bases arrières du groupe paramilitaire Wagner' ne correspondent pas à la réalité et sont une provocation", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué.

Le patron du groupe paramilitaire a par ailleurs affirmé disposer de 25 000 hommes et a appelé les Russes, notamment les soldats, à se joindre à eux. "Nous sommes 25 000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays (...) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays", a déclaré Evguéni Prigojine dans un message audio, avant d'en appeler à "tous ceux qui veulent nous rejoindre" pour "mettre fin au désordre".

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