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Guerre en Ukraine : le quotidien bouleversé des habitants de Kiev, assiégée par les Russes

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Guerre en Ukraine : le quotidien bouleversé des habitants de Kiev, assiégée par les Russes
Guerre en Ukraine : le quotidien bouleversé des habitants de Kiev, assiégée par les Russes Guerre en Ukraine : le quotidien bouleversé des habitants de Kiev, assiégée par les Russes (France 2)
Article rédigé par France 2 - B.Delombre, D.Olliéric, M.de Chalvron, C.Kenck, F.Le Moal, B.Vignais, L.Feuillebois
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Au cinquième jour du conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie, Kiev résiste encore aux assauts des militaires russes. Le couvre-feu instauré samedi 26 février a été levé dans la matinée du lundi et les habitants en profitent pour se ravitailler. 

Après 39 heures de couvre-feu strict, il est à nouveau possible, lundi 28 février, de circuler dans Kiev (Ukraine). Les habitants ressortent progressivement de chez eux, principalement en direction des supermarchés, devant lesquelles se forment de nombreuses files d'attente. Dans un quartier frappé samedi 26 février par un missile russe, la fébrilité se lie sur les visages. Durant la nuit de dimanche à lundi, des milliers d'habitants ont à nouveau dormi dans le métro, dans les halls de gare et les sous-sols des immeubles. 

Le maire de Kiev appelle à la vigilance extrême 

Malgré la fin du couvre-feu, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a appelé chacun à la plus grande prudence. "Ne vous exposez pas au danger. Des fusillades ont lieu dans certains quartiers. Et même aux heures autorisées, ne sortez en ville qu'en cas d'absolue nécessité", a-t-il recommandé.  Profitant du calme relatif qui règne dans la ville, des centaines d'habitants ont quitté la ville en voiture. Certains ont emprunté l'autoroute N05, qui mène vers le sud. Les troupes russes ont assuré qu'ils ne prendraient pas la voie de communication pour cible. Les combats pourraient reprendre dans Kiev et sa région au cours des prochaines heures. 

À une trentaine de kilomètres, la ville d'Irpin (Ukraine) a subi dimanche d'importants bombardements. "Les combats ont été très féroces", rapporte le journaliste Marc de Chalvron. Si les troupes russes ont été repoussées par l'armée ukrainienne, "cela ne veut pas dire que la menace s'est définitivement éloignée", poursuit le journaliste. Les troupes russes se trouveraient à une vingtaine de kilomètres.  

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