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"Les tirs sur les infrastructures russes augmentent" : comment les pièces de la contre-offensive ukrainienne continuent de s'assembler

Alors que les Russes piétinent dans le Donbass depuis le début de l’hiver, les conditions d’une avancée des troupes de Kiev sur le champ de bataille se précisent.
Article rédigé par Thibault Lefèvre, Eric Audra
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Deux soldats ukrainiens montent au front pour tirer sur les positions russes, dans le Donbass. (ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM / MAXPPP)

Quand les Ukrainiens repasseront-ils à l’attaque ? Comme les pièces d’un puzzle, les éléments d’une nouvelle contre-offensive après celle de l’été et de l’automne dernier, s’assemblent. Dans le Donbass, l’armée russe piétine depuis le début de l’hiver. Et, pendant ce temps, sur le champ de bataille, se précisent les conditions d’une percée de l’armée ukrainienne.

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D'abord, les armes occidentales arrivent : des chars allemands Leopard et britanniques Challenger sont désormais déployés sur le champ de bataille. Deuxième point : les premières formations des soldats ukrainiens à l'Ouest se terminent et une partie des hommes sont prêts. Et puis, enfin, surtout, les frappes dans la profondeur se multiplient dans les régions de Kharkiv et de Kherson. Ces territoires étaient le théâtre des grandes offensives ukrainiennes de l'automne.

Certains signes ne trompent pas

"On observe certains signes qui ne trompent pas, explique Olexandr Kovalenko, chercheur et expert en stratégie militaire. Les tirs sur les infrastructures russes augmentent, que ce soit sur les dépôts de munitions ou sur les centres de commandement. Une autre preuve : l'armée ukrainienne concentre ses tirs et détruit la défense antiaérienne de l'ennemi."  À quoi pourrait alors ressembler la contre-offensive ukrainienne ? Pour Olexandr Kovalenko, une chose est sûre, ce n'est qu'une étape.

"Si cette contre-offensive a lieu, elle ne permettra pas la libération de l'ensemble des territoires en respect des frontières de 1991, ce ne sera pas suffisant : il y aura à l'avenir d'autres attaques à plusieurs endroits."

Olexandr Kovalenko

à franceinfo

Le chercheur imagine une reconquête en trois temps : l'offensive à venir, suivie d'un siège de la péninsule de Crimée et enfin une bataille acharnée pour le Donbass, fortifié depuis près de dix ans.

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