Un second câble sous-marin de télécommunications a été endommagé en mer Baltique, reliant la Suède à la Lituanie

Cette annonce intervient alors qu'un autre câble, reliant la Finlande à l'Allemagne, a été coupé lundi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une photo prise en mer Baltique, le 29 septembre 2022. (DANISH DEFENCE / AFP)

Un second câble sous-marin de télécommunications, reliant la Suède à la Lituanie, a été endommagé, a annoncé mardi 19 novembre le ministre suédois de la Défense civile, au lendemain de l'annonce de la rupture d'un câble reliant la Finlande et l'Allemagne. "Il est essentiel de clarifier les raisons pour lesquelles deux câbles ne fonctionnent pas en mer Baltique", a déclaré Carl-Oskar Bohlin dans un message à l'AFP.

Le câble sous-marin "Arelion" qui relie l'île suédoise de Gotland à la Lituanie est abîmé depuis dimanche matin et le trafic internet a été redirigé vers d'autres liaisons internationales, a de son côté expliqué Audrius Stasiulaitis, porte-parole de la filiale lituanienne de l'opérateur suédois Telia. "Nous pouvons confirmer que l'interruption du trafic internet n'a pas été causée par un défaut d'équipement, mais par un dommage matériel sur le câble de fibre optique", a-t-il détaillé, précisant que les clients n'étaient pas affectés.

La Finlande ouvre une enquête

Lundi, le groupe technologique finlandais Cinia avait annoncé que le câble sous-marin C-Lion1 entre la Finlande et l'Allemagne s'était rompu. Le ministre de la Défense allemand a estimé qu'un "sabotage" était certainement à l'origine des dégâts constatés sur ces deux câbles de télécommunications. "Personne ne croit que ces câbles ont été coupés par accident", a déclaré Boris Pistorius. De son côté, la police finlandaise a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête.

La veille, Berlin et Helsinki ont cité la menace russe et la "guerre hybride" menée selon eux par le Kremlin. Plusieurs incidents se sont déroulés ces derniers mois dans l'espace baltique, zone maritime partagée par les pays nordiques, baltes, la Pologne et l'Allemagne, qui s'inquiètent de menaces de déstabilisation attribuées à Moscou.

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