: Replay Présidence française de l'UE : retrouvez l'intégralité du discours d'Emmanuel Macron
Le chef de l'Etat a détaillé jeudi face à la presse ses idées pour réformer les accords de Schengen et mieux réguler les géants du numérique, notamment.
Ce qu'il faut savoir
"Beaucoup de blabla" mais "rien de concret", par exemple sur les "pesticides", a regretté le candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, sur France 2, après le discours d'Emmanuel Macron sur la présidence française de l'Union européenne (PFUE), jeudi 9 décembre. "Plutôt que de démarrer sur la peur de l'Europe face à l'immigration, j'aurais aimé que le président de la République nous parle d'investissements, de climat", a-t-il ajouté, rappelant que la France, qui présidera le Conseil de l'UE à partir du 1er janvier (et pour six mois), avait été condamnée par la justice pour ses manquements en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
L'Union européenne comme "puissance du numérique". La France poussera à la création de fonds européens pour financer les start-up et autres "acteurs du numérique" en mobilisant les "investisseurs institutionnels".
Réformer Schengen. Le chef de l'Etat a plaidé pour une Europe qui "sache protéger ses frontières" face aux crises migratoires, en esquissant une série de réformes dont celle de l'espace Schengen. "Protéger nos frontières est une condition indispensable, à la fois pour assurer la sécurité des Européens, pour relever le défi migratoire et éviter les drames que nous avons vécus", a expliqué le président français.
Concomitance avec l'élection présidentielle. Le chef de l'Etat a affirmé sa détermination à faire que cette présidence de six mois s'avère "utile" même si elle va percuter de plein fouet la campagne pour la présidentielle d'avril et les législatives de juin. Selon lui, cette coïncidence ne pose pas de problème.