Celui qui ne voulait pas des mesures d'austérité est de retour dans son pays avec un accord plus dur encore que celui rejeté lors du référendum.
Alexis Tsipras est rentré en Grèce, ce lundi 13 juillet, après l'accord obtenu à Bruxelles avec les membres de l'Eurogroupe. Le prochain défi du Premier ministre grec va être de faire accepter à son peuple un accord avec des mesures plus dures encore que celles rejetées lors du référendum du 5 juillet.
"Alexis Tsipras va mettre en avant ce qu'il a gagné : la Grèce reste dans la zone euro et la question de la dette va être discutée", rapporte Clément Le Goff. "Il faisait campagne contre les mesures d'austérité. Aujourd'hui, il doit les faire accepter. Cruel scénario, mais il n'avait guère d'autre choix pour éviter la faillite de la Grèce", ajoute l'envoyé spécial de France 2 à Athènes.
Syriza, parti divisé
Mercredi 15 juillet, le parlement grec doit s'exprimer sur cet accord. Alexis Tsipras pourra compter sur les voix de la droite et du centre. Son parti, Syriza, est divisé; certains députés appellent déjà à voter contre. Ce soir, un rassemblement se tient à Athènes pour tenter d'influer sur ce vote. Mercredi, les fonctionnaires seront en grève.
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