Les Grecs suspendus au verdict des urnes
Dans quelques heures, le peuple de Grèce devra se prononcer sur la voie à choisir pour son avenir économique et politique.
"Nai : oui", "oxi : non", dans les rues d'Athènes, les journaux sont aussi partagés que la population à la veille du référendum du 5 juillet. "Moi, je voterai non, en espérant que ça soit pour le meilleur. Que cela aidera à dissiper cette terreur que l'on inflige en ce moment aux gens", témoigne un passant au micro de France 3. "Moi, je voterai oui et j'espère que tout le monde fera pareil. Le dilemme est clair : c'est rester dans l'Europe ou partir dans l'inconnu", clame une autre.
Une organisation express
Pour que les Grecs puissent voter, Girgos Mathioudakis s'affaire. À la mairie, c'est le grand organisateur des élections. Et même pour lui, qui en est à son 33e scrutin, la mission n'est pas facile. "D'habitude, la procédure nous prend entre 18 et 20 jours. Cette fois, on a eu cinq jours", confie-t-il au micro de France 3.
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