Référendum en Grèce : les hypothèses envisagées
Le "oui" pour ancrer la Grèce dans la zone euro, ou le "non" pour refuser l'austérité. Dimanche 5 juillet, le peuple grec devra se prononcer lors d'un référendum.
A la veille du référendum, dans les files d'attente aux distributeurs, les électeurs espèrent beaucoup de ce vote. "Moi je veux que les banques ouvrent, on ne peut pas vivre sans", témoigne une femme au micro de France 2.
Une victoire du "oui" serait un désaveu pour le gouvernement d'Alexis Tsipras. Plusieurs de ses ministres ont déjà dit qu'ils démissionneraient. Avec ce "oui", les nouvelles coupes budgétaires voulues par Bruxelles entreraient rapidement en vigueur. Les négociations pour un nouveau plan d'aide pourraient reprendre.
Une faillite ?
Mais les partisans du "non" ne veulent plus faire de sacrifices. Ils refusent l'austérité. Un "non" entraînerait sans doute la fin des aides financières. Le pays risquerait la faillite.
Dès le 20 juillet, la Grèce pourrait ne pas rembourser une échéance de 3,5 milliards à la BCE. Mais le gouvernement grec refuse de croire en cette situation catastrophe.
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