Yves Bertoncini livre son analyse sur la situation grecque
Dimanche 5 juillet, les Grecs sont appelés aux urnes pour un vote capital pour l'avenir du pays dans la zone euro. Mais ce résultat ne sera qu'une première étape.
"Au lendemain du référendum grec, on va être confronté à une équation à au moins trois inconnues", explique Yves Bertoncini, directeur de l'institut Jacques Delors. Pour lui, la première inconnue concerne la nature du verdict, mais surtout son ampleur "car cela aura une influence sur les acteurs".
La deuxième inconnue porte sur l'utilisation du résultat par les autorités grecques. "Peut-être pour amplifier leur logique de confrontation avec les partenaires européens ou, au contraire, pour l'adoucir et aboutir à un accord aussi favorable que possible", détaille l'homme.
"Le divorce est envisageable"
La troisième inconnue est la réaction des Européens, qui peuvent se "raidir vis-à-vis du résultat ou, au contraire, se dire qu'à partir de maintenant, les choses sont clarifiées et qu'il faut aboutir, ou pas. Le divorce est envisageable".
Enfin, "il faudra aussi savoir si les acteurs sont en capacité de surpasser leur haine avant la prochaine échéance bancaire, le 20 juillet : le remboursement que la Grèce doit à la BCE", conclut Yves Bertoncini.
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