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Emmanuel Macron demande au président iranien la libération "sans délai" des deux chercheurs retenus en Iran

Les autorités judiciaires iraniennes ont levé l'accusation d'espionnage qui pesait sur Fariba Adelkhah, cette universitaire franco-iranienne détenue en Iran depuis juin.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Fariba Adelkhah, chercheuse au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, retenue en otage en Iran depuis juin 2019.  (THOMAS ARRIVE / SCIENCES PO / AFP)

Emmanuel Macron a demandé mardi 7 janvier au président iranien Hassan Rohani "la libération sans délai" des deux chercheurs retenus en Iran, Roland Marchal et Fariba Adelkhah, contre laquelle l'accusation d'espionnage a été levée.

"Prenant acte des récents développements", Emmanuel Macron a "appelé à la libération sans délai de nos compatriotes Fariba Adelkhah et Roland Marchal", indique l'Elysée à l'issue d'un entretien téléphonique entre les deux présidents portant également sur la situation tendue dans la région. 

L'accusation d'espionnage levée

Les autorités judiciaires iraniennes ont levé l'accusation d'espionnage qui pesait sur Fariba Adelkhah, a indiqué mardi Saïd Dehghan, l'avocat de cette universitaire franco-iranienne détenue en Iran depuis juin. Ce dernier se réjouit de l'abandon de ce chef d'accusation passible de la peine de mort. 

La chercheuse, spécialiste du chiisme au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris, reste néanmoins poursuivie pour deux autres chefs d'accusation : "propagande contre le système" politique de la République islamique, et "collusion en vue d'attenter à la sûreté nationale".

Fariba Adelkhah et son collègue Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l'Afrique, lui aussi au CERI, ont été arrêtés en juin. Paris ne cesse de réclamer leur libération.

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