Iran : la révolte des parents après les cas d'intoxication de jeunes femmes
Dans la province de Téhéran, un établissement scolaire vient d'être visé par un mystérieux gaz toxique. Alors que certains parents tentent désespérément d'y entrer en escaladant le portail, les autorités en ferment l'accès. Dans tout le pays, des jeunes filles ont été prises de malaises. Dans la psychose, des parents accourent pour les conduire aux urgences. Les journalistes iraniens n'ont plus le droit de filmer dans les hôpitaux, ce sont donc des vidéos clandestines qui circulent pour permettre de se rendre compte de l'état des victimes.
Plusieurs arrestations dans le pays
Depuis le début des attaques en décembre, 5 000 élèves de 230 établissements ont été visées, selon les autorités. La population iranienne est ulcérée de voir que les agresseurs cherchent à priver les jeunes filles de l'accès à l'éducation. "Mort à la pensée des extrémistes", crient des femmes révoltées. "Mort aux talibans d'Iran ou d'Afghanistan" hurlent des enseignants. De premières arrestations d'agresseurs présumés ont eu lieu mercredi 8 mars, selon le ministre de l'Intérieur, qui reste flou. "Plusieurs personnes ont été arrêtées dans cinq provinces", a déclaré Majid Mirahmadi. Ces enquêtes ont du mal à convaincre dans le pays et une partie des habitants pense que le régime iranien encourage tacitement les extrémistes à se venger des femmes en rébellion.
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