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Italie : la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, nie toute "sympathie" ou "proximité" avec le fascisme

Lors de son discours de politique générale, la nouvelle cheffe du gouvernement italien a tenté de rassurer Bruxelles et les partenaires de Rome.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La nouvelle présidente du Conseil italien Giorgia Meloni s'exprime le 25 octobre 2022, lors de son premier discours devant le Parlement. Elle est aux côtés du ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani et du ministre des Infrastructures Matteo Salvini, avant un vote de confiance au palais Montecitirio à Rome. (ANDREAS SOLARO / AFP)

Giorgia Meloni cherche à se débarrasser de l'étiquette "post-fasciste". La nouvelle présidente du Conseil italien a nié mardi 25 octobre, toute "proximité" avec le fascisme, lors de son discours de politique générale devant les députés. "Je n'ai jamais eu de sympathie ou de proximité vis-à-vis des régimes antidémocratiques. Pour aucun régime, fascisme compris", a souligné celle qui fut dans sa jeunesse une admiratrice de Mussolini. Giorgia Meloni, qui avec son parti d'extrême droite Fratelli d'Italia a remporté une victoire historique aux législatives italiennes, a été officiellement nommée vendredi cheffe du gouvernement. La Romaine de 45 ans, première femme à occuper ce poste, a réussi à "dédiaboliser" son parti pour accéder au pouvoir

L'Italie opposée "à l'agression de la Russie" en Ukraine

La cheffe du gouvernement a également ancré l'Italie au cœur de l'Union Européenne et de l'Otan. Giorgia Meloni a promis que l'Italie resterait "un partenaire fiable de l'Otan en soutien à l'Ukraine qui s'oppose à l'agression de la Russie", assurant que le pays allait "respecter les règles" européennes. Elle a expliqué que l'approche italienne n'était pas de "freiner et saboter l'intégration européenne" mais de faire mieux fonctionner la machine communautaire.

Ces déclarations visent à rassurer Bruxelles et les partenaires de Rome, alors que Giorgia Meloni compte dans sa coalition des partenaires prorusses, notamment le chef de Ligue Matteo Salvini et le leader de Forza Italia Silvio Berlusconi, ami personnel de Vladimir Poutine. "Céder au chantage de Poutine sur l'énergie ne résoudrait pas le problème, cela l'aggraverait ouvrant la voie à de nouvelles prétentions et chantages et de futures augmentations (du prix) de l'énergie encore plus importantes que celles que nous avons connues ces derniers mois", a estimé la présidente du Conseil.

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