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Kenya : après les attentats que vont faire les touristes ?

En deux jours, plus de 50 personnes ont été tuées par des activistes du mouvement islamiste somalien Shebab. C'est bien sûr la population du Kenya qui est visée mais aussi ses zones touristiques. Le tourisme est une ressource financière très importante pour le pays.
Article rédigé par franceinfo
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  (Depuis dimanche, au Kenya, 59 personnes sont mortes au cours d'attaques terroristes © Reuters Thomas Mukoya)

Au Kenya, un nouvel attentat a fait au moins 10 morts, la nuit dernière sur la côte, près de l'archipel touristique de Lamu. Une attaque revendiquée par les islamistes somaliens shebab, proche d'Al-Qaïda, les mêmes qui ont tué ce week-end dans la même région, au moins 49 personnes.

 

Avec les attaques terroristes qui se multiplient, évidemment sur place le tourisme accuse le coup. L'an dernier, un million de touristes ont visité le Kenya, soit moitié moins qu'il y a 5 ans. Parmi eux, 35.000 étaient Français. Sur son site, le Quai d'Orsay déconseille la zone frontalière avec la Somalie et les déplacements dans Nairobi et dans la ville de Mombasa. En septembre, une attaque avait été commise dans centre commercial Westgate par un commando islamiste, faisant 67 morts.

Une situation qui empire

Les différentes attaquent terroristes qui ont endeuillé le pays tout au long de l'année, font peur aux touristes. Mais comme l'explique René-Marc Chickli, le président de l'association des Tour-opérateurs, des mesures de sécurité spécifiques ont été mise en place.

Depuis les premières attaques, Gilles Mourain, directeur de l'agence Safari Afrique.com, a constaté de nombreuses annulations. Cet ancien responsable de la sécurité de l'ambassade de France au Kenya prend des mesures de protection depuis plusieurs années face à cette situation. Il ne va plus dans la région frontalière avec la Somalie avec ses clients. En revanche, selon lui, dans les parcs où se déroulent les safaris, il n'y aurait aucune crainte.

"Depuis très longtemps, je ne vais plus dans cette région près de la Somalie", Gilles Mourain
 

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