Les Occidentaux cherchent à s’unir face à la menace de l’EI
Pour l'instant, neuf pays acceptent de rejoindre cette coalition proposée par les Etats-Unis. Leur seule condition : ne pas engager de troupes au sol. Outre la France, il s'agit donc du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie, du Danemark, de la Pologne, de la Turquie et du Canada, tous membres de l'OTAN, et de l'Australie qui n'est pas encore membre mais qui a officiellement demandé son adhésion à l'Alliance atlantique.
Leur objectif : mettre hors d'état de nuire l'Etat islamique, notamment pour éviter des attentats terroristes sur leur sol. Agir oui, mais comment ? On ne le sait pas encore. Le plan d'action doit être défini avant l'assemblée générale des Nations Unies fin septembre. Plusieurs pays - dont la France - refusent de s'engager militairement sans l'aval de l'ONU.
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La question syrienne au centre des débats
Ce qu'on peut déjà dire c'est que cette coalition va forcément déborder le cadre de l'OTAN. Les Etats-Unis comme la France veulent y associer les pays du Golfe et du Moyen-Orient : l'Arabie saoudite, la Jordanie. L'Iran aussi a proposé ses services. Les Etats-Unis - soucieux de normaliser leurs relations avec Téhéran - n'y sont pas opposés.
En revanche, pas question de s'associer avec Bachar al-Assad. François Hollande l'a redit à l’issue du sommet de Newport. Il n'y a pas de choix possible entre une terreur qui veut imposer sa dictature, l'Etat islamique, et une dictature de la terreur, le régime syrien, a affirmé le chef de l’Etat.
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