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Menaces de l'Etat Islamique : les Français appelés à "la plus grande prudence"

Le Quai d'Orsay a appelé les ressortissants français présents ou de passage dans "une trentaine de pays" à faire preuve de "la plus grande prudence" face à la menace de l'Etat Islamique.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le ministère des Affaires étrangères à Paris. © REUTERS/Benoit Tessier)

Après les menaces proférées par l'Etat islamique visant les ressortissants occidentaux, et notamment français, le ministère français des Affaires étrangères a appelé lundi ses citoyens "à la plus grande prudence ". Le Quai d'Orsay a transmis cette consigne à ses ambassades "dans une trentaine de pays " qui l'ont répercutée auprès des Français y habitant ou en séjour, notamment au Maghreb, au Moyen-Orient et en Afrique, a-t-on ajouté de même source.

Le site donne par exemple des conseils sur la sécurité au Sahel et publie une carte de la région. On peut y lire que "la menace d'attentat et d'enlèvement visant des occidentaux demeure élevée dans la zone sahélienne mais aussi dans les pays limitrophes. Aucune zone ne peut plus désormais être considérée comme totalement sûre ".

  (Carte)

La liste précise des pays n'a pas été publiée, mais sur le site "Conseils aux voyageurs" du ministère des Affaires étrangères, le Quai d'Orsay demande aux "Français installés dans les pays concernés (...) de se signaler au consulat le plus proche si ce n'est déjà fait ". Les Français de passage dans ces pays sont, eux, invités à se faire connaître en s'inscrivant sur la plateforme Ariane mise en place par le gouvernement, explique également le Quai d'Orsay.

Des mesures mises en place sur le territoire national

Parallèlement, on a appris ce lundi l'enlèvement, dans l'est de l'Algérie, d'un Français de 55 ans, sans savoir s'il s'agit d'un acte d'islamistes ou de bandits locaux.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a également pris des mesures sur le territoire français. Il a demandé aux préfets dès vendredi soir, "d'élever le niveau de vigilance des forces de sécurité intérieure, notamment vis-à-vis des édifices sensibles ". "La France n'a pas peur parce qu'elle est préparée à répondre à leur menace (...) Même si le risque zéro n'existe pas, nous prenons aujourd'hui 100% de précautions ", a ajouté le ministre.

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