Nouvelle nuit de frappes aériennes en Syrie
Jour et nuit désormais. Les frappes aériennes contre les positions de l'organisation terroriste Daech - Etat islamique sont quasi continuelles, confesse un haut responsable américain de la Défense. Car les Etats-Unis sont un peu seuls en Syrie : mis à part leurs alliés arabes que sont la Jordanie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar et Bahreïn, aucun pays occidental n'est à leurs côtés.
Ce qui n'a pas empêché, donc, les Etats-Unis de déclencher de nouvelles frappes aériennes cette nuit. On n'en saura pas beaucoup plus, le Pentagone s'est refusé à donner des précisions sur le nombre de frappes ou les cibles.
On en sait en revanche un peu plus sur les frappes de vendredi. Elles ont touché les installations pétrolières dans la province de Deir Ezzor, à l'est. Du coup, le pompage a été arrêté, par peur des bombardements. Les djihadistes contrôlent aujourd'hui plusieurs raffineries, et vendent le pétrole en contrebande, ce qui leur rapporterait entre un et trois millions de dollars par jour.
D'autres bombardements ont frappé d'autres installations pétrolières et une base de djihadistes dans la province de Hassaka, au nord-est. Un centre de commandement de l'Etat islamique a également été détruit près d'al-Mayadine, dans le province de Deir Ezzor.
Contre l'Irak, la coalition s'étoffe
Si les Etats-Unis sont un peu seuls en Syrie, ils viennent d'être rejoints par le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique en Irak. Le Parlement britannique a donné son feu vert pour des frappes aériennes - aucun soldat ne sera déployé au sol. Les six chasseurs-bombardiers Tornado, basés à Chypre, pourraient intervenir rapidement. En Belgique, six avions F-16 ont quitté le pays pour la Jordanie ; ils pourraient entrer en action dès ce samedi. Le Danemark, lui, envoie sept F-16. Seule la France, jusque-là, menait des actions en Irak.
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