Guerre au Proche-Orient : le Hezbollah libanais a lancé une attaque de grande échelle contre Israël, la "première phase" terminée

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a décrété l'état d'urgence sur tout le territoire d'Israël pour 48 heures à la suite de cette attaque, qui est "terminée" pour la journée de dimanche, selon le Hezbollah.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un drone du Hezbollah intercepté par les forces aériennes israéliennes au-dessus du nord d'Israël le 25 août 2024. (JALAA MAREY / AFP)

Le Hezbollah libanais a mené une attaque d'envergure contre des objectifs militaires israéliens en riposte à l'assassinat d'un de ses chefs, dimanche 25 août, à l'aide de drones et de roquettes. Une attaque à présent "terminée" pour la journée de dimanche, selon la même source. Le Hezbollah a déclaré que cette "première phase" s'était "achevée avec succès", précisant qu'elle avait pour objectif de viser les "casernes et positions israéliennes afin de faciliter le passage des drones d'attaques" vers le territoire israélien "en profondeur".

"Le nombre de roquettes Katioucha lancées jusqu'à présent s'élève à plus de 320", a écrit le mouvement chiite dans un autre communiqué, disant avoir pris pour cible onze bases et casernes israéliennes. L'armée israélienne affirme de son côté avoir mené des frappes préventives au Liban pour empêcher une "attaque d'envergure".

Etat d'urgence décrété

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a décrété l'état d'urgence sur tout le territoire d'Israël pour 48 heures à partir de dimanche, 6 heures, se disant "convaincu qu'il existe une forte probabilité qu'une attaque soit menée contre la population civile également dans les autres zones du pays".

Ces affrontements ont éclaté en pleine négociation au Caire visant à instaurer une trêve dans la guerre dans la bande de Gaza. Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent en territoire israélien le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah, mouvement soutenu par l'Iran, sont quasiment quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza. Depuis plusieurs semaines, la communauté internationale met en garde contre un possible débordement régional du conflit. Surtout depuis la mort d'un chef militaire du Hezbollah fin juillet, tué par une frappe israélienne au Liban, et celle à Téhéran de l'ex-chef du Hamas, attribuée à Israël par l'Iran. Le Hezbollah et Téhéran ont promis de riposter.

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