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Guerre entre Israël et le Hamas : ce que l'on sait de la libération de deux autres otages à Gaza

Deux nouveaux otages ont été libérés par le Hamas, lundi 23 octobre dans la soirée. Il s'agit de deux femmes relâchées "pour des raisons humanitaires pressantes", ajoute le groupe terroriste.
Article rédigé par franceinfo
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Les visages des otages du Hamas ont été affichés sur les murs d'un musée de Tel-Aviv (ILIA YEFIMOVICH / DPA)

Le Hamas affirme que cette libération a eu lieu grâce à la médiation du Qatar et de l'Égypte. Deux nouveaux otages ont été libérés par le groupe terroriste, lundi 23 octobre dans la soirée, une information confirmée par le CICR (Comité international de la Croix-rouge). Les personnes relâchées sont deux femmes, affirme la branche armée du Hamas, remises en liberté "pour des raisons humanitaires pressantes", trois jours après le transfert de deux premiers otages.

Deux femmes âgées israéliennes

Les deux femmes relâchées lundi soir s'appellent Nurit Kupfer et Yoccheved Lifchiz. Elles ont 85 et 79 ans. Elles ont été enlevées il y a seize jours dans le Kibboutz Nir Oz, à moins d'un kilomètre de la frontière de la bande de Gaza, alors qu'elles étaient dans un mauvais état de santé. A priori, aucune des deux femmes n'est détentrice d'une autre nationalité que celle d'Israël.

Le Hamas a d'abord annoncé par un communiqué leur libération "pour raisons humanitaires". C'est ensuite le Comité international de la Croix-Rouge qui a précisé les avoir acheminées en dehors de Gaza. Les premières images ont été diffusées à la télévision égyptienne.

Une prise en charge médicale

La télévision égyptienne AlQahera News a publié des images des deux femmes alitées sur des brancards d'ambulance à leur arrivée en Égypte, et de leur transfert d'une des voitures du CICR sur une ambulance égyptienne. Les deux femmes se trouvaient au niveau du terminal de Rafah, point de passage à la frontière égyptienne. La famille des deux anciennes otages a ensuite confirmé qu'elles allaient revenir en Israël en passant par l'Égypte. 

Boaz Bismuth, le député israélien du Likoud, a précisé mardi matin sur franceinfo "(qu')elles ont passé la nuit dans l'hôpital de Tel-Aviv. Leur état de santé devrait permettre leurs sorties ce mardi matin".

La Croix-Rouge intermédiaire et facilitateur

Le CICR déclare avoir "facilité la libération de deux otages supplémentaires en les transportant hors de Gaza". "Notre rôle d'intermédiaire neutre entre les parties belligérantes rend ce travail possible", ajoute le CICR dans son communiqué. La Croix-Rouge avait également joué un rôle dans une première libération, celle de deux Américaines trois jours auparavant.

"Certes, il s'agit de quatre personnes au total qui ont été libérées, mais il faut garder espoir", réagit sur franceinfo Frédéric Joli, porte-parole du CICR. Il rappelle que l'ONG est présente depuis de nombreuses années à Gaza et est donc habituée à négocier avec les autorités palestiniennes, notamment le Hamas.

"Cette libération est une lueur d'espoir"

Frédéric Joli

à franceinfo

"Un point de rendez-vous est donné, les personnes libérées montent dans un véhicule du CICR et puis, durant tout le transport, elles sont vraiment sous la protection du CICR, je dirais même du droit international humanitaire", explique Frédéric Joly. Le véhicule passe ensuite une ligne de front, en l'occurrence le poste-frontière égyptien de Rafah, "pour enfin pouvoir remettre ces personnes à leurs proches", détaille-t-il.

Plusieurs centaines de personnes encore retenues en otage

Le président américain Joe Biden a réagi après cette libération. Il a déclaré que des discussions pour un cessez-le-feu autour de Gaza ne pourraient commencer qu'à partir du moment où "tous les otages seraient libérés".

Boaz Bismuth tient lui aussi à rappeler la présence d'autres otages. "C'est une grande satisfaction de voir ces femmes retrouver leurs familles, mais n'oublions pas que 220 personnes restent encore otages. C'est inacceptable. Le pays tout entier est inquiet", insiste le député israélien du Likoud.

Il a également tenu à saluer l'aide internationale pour ces libérations : "Des chefs d'États font partie de ceux qui aident sur le sujet et c'est très appréciable". Emmanuel Macron, en visite en Israël mardi 24 octobre, a affrimé mardi matin sur X que "neuf (Français) sont encore portés disparus ou retenus en otage".

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