Les bombardements israéliens continuent à Gaza, mardi 5 décembre. La situation humanitaire devient plus que compliquée. Les hôpitaux sont débordés.
Mardi 5 décembre, un flot continu de blessés arrive à l’hôpital de Khan Younès (Gaza). Le moindre véhicule est transformé en ambulance. Au milieu de la foule surgissent des cris de désespoir. La zone de l’hôpital est prise d’assaut. C’est le seul endroit sûr dans la ville. Les alentours sont devenus un camp de fortune. À l’intérieur, les cris et la foule emplissent les couloirs. Plus de 1 000 blessés sont pris en charge entre les murs de l’établissement hospitalier. Certains sont soignés à même le sol.
1,8 million de personnes déplacées
Il y a beaucoup de fractures graves et de nombreuses amputations, souvent liées au manque de moyens et au déplacement régulier des blessés. Depuis plusieurs jours, l’armée israélienne indique à la population les endroits où elle va frapper. D’après l’ONU, 1,8 million de personnes ont été déplacées, soit trois quarts de la population à Gaza.
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