Guerre Israël-Hamas : d'après l'ONU, neuf employés de l'Unrwa "pourraient avoir été impliqués" dans l'attaque du 7 octobre

Le porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU a précisé que l'agence allait mettre fin à leur contrat.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Deux employés de l'Unrwa dans le camp de réfugiés de Nuseirat à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, le 15 juillet 2024. (ASHRAF AMRA / ANADOLU)

L'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) de nouveau dans la tourmente. Neuf membres du personnel de l'Unrwa "pourraient avoir été impliqués" dans les attaques du Hamas du 7 octobre, selon l'enquête interne des Nations unies qui portait sur 19 personnes accusées par Israël. Pour ces neuf personnes, "les preuves obtenues par le BSCI (le bureau des services du contrôle interne de l'ONU) indiquent que les employés de l'Unrwa pourraient avoir été impliqués dans les attaques armées du 7 octobre", a déclaré, lundi 5 août, Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU. Il a également précisé que l'agence allait mettre fin à leur contrat.

Soulignant que les enquêtes des services internes de l'ONU sont confidentielles, il n'a pas donné plus de détails sur la teneur des preuves. Mais "nous avons suffisamment d'informations pour prendre les actions que nous prenons, c'est-à-dire le licenciement de ces neuf individus", a-t-il ajouté. "Au-delà, nous devrons évaluer quelles étapes supplémentaires sont nécessaires pour pleinement corroborer et évaluer" les informations.

Fin janvier, les autorités israéliennes avaient accusé douze employés de l'agence onusienne d'implication dans l'attaque du 7 octobre menée par le groupe islamiste palestinien. Sept autres noms avaient ensuite été ajoutés à la liste. Face à ces critiques, une enquête du bureau des services du contrôle interne de l'ONU a été ouverte début février.

Concernant les 10 autres agents de l'Unrwa souspçonnés d'avoir joué un rôle dans l'attaque du Hamas, pour une personne, "aucune preuve n'a été obtenue par le BSCI pour étayer les accusations" et dans neuf autres cas, les preuves "étaient insuffisantes pour étayer l'implication des employés", a encore détaillé le porte-parole adjoint d'Antonio Guterres, Farhan Haq.

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