Cet article date de plus de trois ans.

Israël-Palestine : de nouvelles victimes civiles dans le conflit, réaction prudente de la Maison-Blanche

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Israël-Palestine : de nouvelles victimes civiles, réaction timide de la Maison-Blanche
Israël-Palestine : de nouvelles victimes civiles, réaction timide de la Maison-Blanche Israël-Palestine : de nouvelles victimes civiles, réaction timide de la Maison-Blanche (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - D. Derda, S. Gripon, L. de la Mornais
France Télévisions
France 2

De nouvelles frappes de l’armée israélienne ont détruit un bâtiment abritant les locaux d’Al Jazeera et de l’Associated Press (AP), tandis que le Hamas a poursuivi sa campagne de missiles envoyés sur Israël, samedi 15 mai. Joe Biden a réagi avec prudence.

Au sixième jour de l’opération de l’armée israélienne contre le mouvement islamiste, Hamas, les bombardements continuent. Tsahal, la force armée israélienne, a envoyé de nouvelles frappes dans le centre de Gaza (Palestine). Les locaux de la chaîne Al Jazeera et de l’agence Associated Press (AP) ont été détruits. De son côté, le Hamas a répondu avec de nouvelles roquettes en direction d’Israël, notamment sur Tel Aviv. Le nombre de victimes civiles continue d’être en hausse. Il y aurait 10 morts du côté israélien, et 139 à Gaza, selon le ministère palestinien de la Santé.

"Ce dossier n’intéresse pas beaucoup Joe Biden"


Du côté de la Maison-Blanche, la prudence est de mise. "Joe Biden vient de parler à Mahmoud Abbas de l’Autorité palestinienne, il avait téléphoné à Benyamin Netanyahou, mais il s’est contenté de phrases contenues. Ce dossier ne l’intéresse pas beaucoup, a décrypté le journaliste Loïc de la Mornais, en direct de la capitale américaine, dans le 20 Heures de France 2. Au cours de sa longue carrière, il a vu toutes les administrations américaines précédentes échouer. Il se rappelle des accords d’Oslo il y a près de trente ans. Et puis, les États-Unis ont les yeux rivés sur l’Asie et la Chine, ce sont les grandes lignes du monde de demain, nous dit-on à Washington."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.