Israël-Palestine : un cessez-le-feu instauré mais fragile
Un cessez-le-feu a été instauré au Proche-Orient vendredi 21 mai. Les tensions restent pourtant encore vives entre Israël et le Hamas.
Les bombardements n’ont plus lieu à Gaza (Palestine) vendredi 21 mai. Un cessez-le-feu a été mis en vigueur pour tenter d’apaiser les tensions entre Israël et le Hamas. À Gaza, la population est soulagée de retrouver progressivement le calme. Mais les récentes attaques entre les deux camps n’ont pas encore été oubliées. "Moi le Hamas, je veux tous les tuer. Il faut qu’on s’en débarrasse une fois pour toutes", déclare Nissim Makhouf, un Israélien dont la maison à Ashkelon a été détruite par un tir de roquette.
Comment sont accueillis les journalistes ?
En duplex depuis Gaza vendredi 21 mai, le journaliste Dominique Derda explique qu’il n’y avait "qu’un seul point de passage entre Israël et l’entrave palestinienne au nord de Gaza". En théorie réservé au convoi humanitaire, "nous avons appris en fin de matinée que les autorités israéliennes avaient décidé de laisser la presse étrangère se rendre à Gaza. Les formalités du côté israélien ont été plutôt rapides", souligne-t-il.
"Côté Palestinien, c’est tout le contraire. On imaginait que le Hamas était impatient de voir la presse étrangère venir ici pour constater l’étendue très impressionnante des dégâts à la suite d’onze jours de bombardements israéliens très intenses", explique le journaliste. En réalité, ce dernier a été retenu durant environ deux heures avant d’être autorisé de pénétrer à Gaza. "À l’évidence, le mouvement islamiste se méfie des journalistes étrangers surtout quand, comme nous, ils sont basés à Jérusalem", témoigne Dominique Derda.
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