Guerre au Proche-Orient : depuis Beyrouth, le chef de la diplomatie française "exhorte" Israël à ne pas lancer d'incursion terrestre au Liban
Arrivé la veille au Liban, le nouveau ministre des Affaires étrangères français s'est exprimé lundi 30 septembre sur l'escalade des tensions au Proche-Orient. Après l'intensification des frappes israéliennes visant le mouvement libanais pro-iranien Hezbollah, Jean-Noël Barrot a appelé Israël à "s'abstenir de toute incursion terrestre" au Liban, à l'occasion d'une conférence de presse. "J'appelle le Hezbollah à faire de même et à s'abstenir de toute action susceptible de déstabiliser la région", a poursuivi le chef de la diplomatie.
Jean-Noël Barrot a ainsi exhorté "les parties" à "saisir dès maintenant" la proposition de cessez-le-feu internationale lancée à l'ONU. "Elle est toujours sur la table. Il reste un espoir, mais il reste peu de temps", a-t-il prévenu.
Les Occidentaux appellent à un cessez-le-feu
Paris et Washington, rejoints par des pays arabes, occidentaux et européens, ont appelé la semaine dernière à un "cessez-le-feu immédiat de 21 jours" entre Israël et l'organisation chiite soutenue par l'Iran, afin de "donner une chance à la diplomatie". Une initiative ignorée par Israël, qui a intensifié ses frappes sur le Liban, tuant dans l'une d'elles vendredi le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Plus de 1 000 personnes ont été tuées au Liban, selon les autorités libanaises, depuis le début de l'escalade militaire entre Israël et le Hezbollah à la mi-septembre.
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