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Liban : "Il faut aider le pays, il ne s'en sortira pas seul"

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Van der Plaetsen 2
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Article rédigé par franceinfo - P. Loison
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Le Liban est meurtri depuis l'explosion du 4 août. Mais le pays a un lien profond avec la France. Jean-René Van der Plaetsen, directeur délégué à la rédaction du Figaro magazine, est l'invité du 23h de franceinfo. Il est l'auteur d'un livre plein d'amour pour le pays : "Le métier de mourir".

Jean-Yves Le Drian a mis en garde contre une possible "disparition du Liban". Est-ce envisageable ? "Le Liban a toujours su se défendre, mais du point de vue de sa situation géographique, il est mal placé. Il a la Turquie au Nord, la Syrie à l'Est et Israël eu Sud. Et je ne parle par des grandes puissances. Il faut que le Liban se réconcilie après 35 ans de guerre civile pour espérer survivre", avance Jean-René Van der Plaetsen. Quand on voit l'explosion qui a eu lieu, l'incurie de la classe politique, les manifestations, la division communautaire… est-on au plus bas ? "Il y a l'aspect économique en plus qui est tragique. Il n'y a plus d'argent, l'inflation est galopante. Il faut aider le Liban, il ne s'en sortira pas tout seul", alerte le journaliste.

Deux morts dans des affrontements

Au Liban, des affrontements ont fait au moins deux morts et dix blessés, jeudi 27 août, au sud de la capitale Beyrouth. Une rixe entre partisans du Hezbollah, chiites, et musulmans sunnites. Le pays s'apparente aussi à un chant de ruines, alors qu'au niveau politique, les Libanais attendent un nouveau gouvernement.

Dans son livre, Jean-René Van der Plaetsen place le romantisme là où on l'attend le moins, dans les barrages, dans la peur, le Hezbollah. Un hommage à des personnages incroyables. "J'ai été instruit de l'existence d'un homme, j'ai voulu raconter sa vie qui sort des normes. Certains hommes sont une somme de plusieurs hommes. Il a énormément souffert, surmonté la souffrance, appris à vivre avec (…) il a fait toutes les guerres. Il a vu mourir la femme qu'il aimait, ses amis et malgré tout il croit encore à la vie. J'ai toujours été sidéré par cette histoire", nous apprend Jean-René Van der Plaetsen.

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