L'ancien général Michel Aoun a réussi à dégager une majorité et devenir président, lundi 31 octobre, dans l'espoir de retrouver de la stabilité au Liban, après plus de deux ans de division.
L'élection de Michel Aoun à la présidence du Liban, lundi 31 octobre, a été saluée par une salve d'applaudissements des députés. À 81 ans, l'ancien général chrétien est un homme au passé controversé. C'est en 1988, alors que la guerre civile fait rage, qu'il entre sur la scène politique, à la tête d'un gouvernement militaire. Pendant deux ans, il lance une guerre contre l'armée syrienne qui occupe alors le Liban. Chassé par l'armée syrienne, il s'exile à Paris.
Préserver la stabilité du Liban
15 ans plus tard, le Premier ministre Rafiq Hariri est tué dans un attentat. L'onde de choc est telle que l'armée syrienne doit quitter le Liban. Michel Aoun en profite alors pour revenir dans son pays et conclure une alliance avec le Hezbollah, pour se ranger dans le camp de Damas et Téhéran. Aujourd'hui, sa tâche s'annonce difficile, car il a promis de préserver la stabilité du Liban.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.