Mort du chef du Hamas à Téhéran : de grandes inquiétudes quant à l'avenir des négociations
Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a fait sa dernière apparition publique mardi, à Téhéran (Iran). Il se tient aux côtés du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, à l'occasion de son investiture. Quelques heures plus tard, sa mort est annoncée dans un communiqué du Hamas. Le mouvement accuse Israël d'être à l'origine de la frappe mortelle. Dans son allocution, Benjamin Netanyahou, chef du gouvernement israélien, déclare seulement avoir porté ces derniers jours des coups sévères à ses ennemis.
Le Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence
Mercredi après-midi, des Palestiniens se sont rassemblés, notamment à Ramallah, pour protester contre la mort d'Ismaïl Haniyeh. Le chef politique du Hamas vivait en exil entre le Qatar et la Turquie. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le qualifiait de "frère" et s'inquiète désormais de la poursuite des négociations pour une trêve, dénonçant le "comportement imprudent d'Israël". Moscou et Pékin dénoncent un assassinat inacceptable. L'Union européenne appelle toutes les parties à la plus grande retenue. À la demande de l'Iran, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence mercredi soir.
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