Député tué au Royaume-Uni : le gouvernement britannique envisage une protection policière pour les élus
Deux jours après le meurtre de David Amess, la ministre de l'Intérieur britannique a estimé qu'il existait des "lacunes" en termes de sécurité des députés.
"Nous devons combler les lacunes" en termes de dispositifs de sécurité entourant les députés. Deux jours après le meurtre de l'élu conservateur David Amess, la ministre de l'Intérieur britannique, Priti Patel, a déclaré sur la chaîne SkyNews, dimanche 17 octobre, que le gouvernement étudiait la mise en place d'une protection policière pour les députés. Selon elle, "toutes les options sont envisagées actuellement".
David Amess, député conservateur de 69 ans, qui siégeait depuis 38 ans au Parlement, a été tué à coups de couteau dans l'église méthodiste où il recevait ses administrés, à Leigh-on-Sea, à environ 60 kilomètres à l'est de Londres. Un homme de 25 ans a été arrêté sur place et l'enquête, confiée à la direction antiterroriste, révèle selon les premiers éléments "une motivation potentielle lié à l'extrémisme islamiste".
Ce meurtre a bouleversé le pays et rappelé le traumatisme de l'assassinat de la députée travailliste Jo Cox en juin 2016 par un extrémiste de droite. "Beaucoup de choses ont changé" depuis le meurtre de l'élue, a ajouté Priti Patel. "Nous avons tous changé nos façons de travailler, en raison de l'évolution des menaces dans la société", a déclaré la ministre, expliquant par exemple que les députés demandaient davantage à leurs administrés de prendre rendez-vous à l'avance pour les rencontrer.
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