Grande-Bretagne : des heurts lors de rassemblements anti-immigration

Armés de bouteilles en verre, des manifestants d’extrême droite attaquent des policiers à Liverpool (Royaume-Uni). Scènes similaires à Nottingham (Royaume-Uni), où les manifestants ont jeté des briques et scandé des slogans racistes. "C’est mon pays ici, c’est chez nous", peut-on entendre. 
Le Royaume-Uni a vécu sa sixième journée d’émeutes, samedi 3 août. Dans les rues, des militants radicaux ont semé le désordre. En moins d’une semaine, les émeutes se sont répandues comme une trainée de poudre dans tout le pays. Quatre policiers ont été hospitalisés. "Ce que nous avons vu à Sunderland n’était rien d’autre que des actes insensés de violence", a déclaré Mark Hall, surintendant en chef de Sunderland. 

Fausse rumeur

L’origine de cet embrasement : une attaque au couteau survenue lundi 29 juillet à Southport, au nord du pays, qui a causé la mort de trois fillettes. Le suspect est un jeune homme de 17 ans. Une rumeur concernant ses origines et son arrivée supposée illégale a circulé sur les réseaux sociaux mais démentie par la police. 
Le jeune homme a été placé en détention provisoire. Son identité a été rendue public. Il s’agit d’un Gallois de 17 ans, né de parents rwandais. Depuis près d’une semaine, 10 personnes ont été interpellées. Les autorités craignent que ces heurts s’étendent au reste du Royaume-Uni.