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Londres : ce que l'on sait de l'arrestation d'un homme armé d'"un sabre" devant Buckingham Palace

Un dispositif policier renforcé avait déjà été prévu pour le long week-end, lundi étant ferié au Royaume-Uni, et le niveau d'alerte reste au stade de "grave".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Un véhicule de police stationné devant Buckingham Palace, à Londres, samedi 26 août 2017.  (PAUL HACKETT / REUTERS)

Deux policiers britanniques ont été légèrement blessés au bras alors qu'ils interpellaient un homme armé d'un "sabre d'1,20 m", vendredi 25 août, près de Buckingham Palace, résidence de la reine d'Angleterre, Elizabeth II, à Londres.

Selon un communiqué de la police britannique publié samedi 26 août, le suspect âgé de 26 ans a été arrêté dans le cadre de loi antiterroriste. Il a été emmené au commissariat pour y être entendu, après un passage par l'hôpital pour des blessures légères.

Que s'est-il passé ? 

Les faits se sont déroulés vers 20h35, heure locale (21h35 à Paris). Dans un premier communiqué publié vendredi soir, la police londonienne a indiqué que "l'homme (...) a stoppé sa voiture à proximité d'un véhicule de police" au bout du Mall, la grande avenue qui fait face à Buckingham Palace. "Des policiers ont vu un grand couteau à l'intérieur de son véhicule, et ont entrepris de l'arrêter."

"L'homme, qui a crié à plusieurs reprises 'Allah Akbar', a été neutralisé avec du gaz incapacitant", a indiqué la police dans un second communiqué, en précisant qu'il avait tenté de se saisir "d'un sabre d'1,20 m posé sur le sol du siège passager" dans sa voiture.

Que sait-on des blessés ?

Au cours de l'interpellation du suspect, deux policiers ont été légèrement blessés au bras. Les deux agents de police n'ont pas eu besoin d'être hospitalisés. L'homme arrêté, originaire de Luton, au Nord de Londres, n'a pas fait d'autres blessés et n'a eu "aucun contact" avec des civils, a précisé la police. 

Quels liens avec le terrorisme ? 

"Les policiers de la direction du contre-terrorisme sont chargés de l'enquête et des perquisitions sont en cours dans la région de Luton", a déclaré le commandant Dean Haydon, à la tête de la direction du contre-terrorisme. "Nous pensons que l'homme a agi seul et nous ne cherchons pas d'autres suspects à ce stade", a-t-il ajouté, précisant qu'il "était normal que cela soit traité, pour l'heure, comme un acte terroriste".

Il a également précisé qu'un dispositif policier renforcé avait déjà été prévu pour le long week-end, lundi étant férié au Royaume-Uni, et que le niveau de la menace terroriste dans le pays restait "grave". Ce niveau avait été élevé au niveau "critique" après l'attentat de Manchester en mai dernier, une première depuis 2007 qui signifiait un risque d'attentat imminent.

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