Interpellation du patron de Telegram : le Russe Pavel Dourov en garde à vue depuis deux jours

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Le patron de Telegram, Pavel Dourov, a été arrêté samedi 24 août à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis). Emmanuel Macron a précisé que ce n’était pas une décision politique. Que lui reproche la justice française ?
Interpellation du patron de Telegram : le Russe Pavel Dourov en garde à vue depuis deux jours Le patron de Telegram, Pavel Dourov, a été arrêté samedi 24 août à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis). Emmanuel Macron a précisé que ce n’était pas une décision politique. Que lui reproche la justice française ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, C. Weill-Raynal, O. Destor, J.-J. Buty, N. Jauson
France Télévisions
France 2
Le patron de Telegram, Pavel Dourov, a été arrêté samedi 24 août à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis). Emmanuel Macron a précisé que ce n’était pas une décision politique. Que lui reproche la justice française ?

Entre les mains de la justice, un chef d’entreprise flamboyant, Pavel Dourov. Réputé comme étant l'un des hommes les plus influents du monde, il n’hésite pas à se mettre en scène sur les réseaux sociaux. À 39 ans, le fondateur de Telegram répond depuis deux jours aux enquêteurs français. Au cœur de l’affaire, les dérives de sa messagerie sécurisée, un réseau qui revendique près d’un milliard d’utilisateurs. Parmi eux figurent notamment des personnalités politiques ou des opposants, mais aussi des réseaux terroristes ou criminels. Ces derniers ont compris l’intérêt de l’anonymat offert par Telegram, une messagerie chiffrée créée en Russie, en 2013, par Pavel Dourov. 

Un manque de collaboration reproché

Le créateur de Telegram a obtenu la nationalité française et il garantit des conversations chiffrées de bout en bout au nom de la liberté d’expression. Par conséquent, la société transmet très peu d’informations sur ses utilisateurs à la justice. Ce manque de collaboration lui est aujourd’hui reproché par la justice. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.