Turquie : l'opposition du président Erdogan conserve la mairie d'Istanbul

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Le parti du président Recep Tayyip Erdogan a perdu l'élection municipale d'Istanbul, l'une des plus grandes villes de la Turquie. Le maire Ekrem Imamoglu apparaît comme son principal opposant.
Turquie : l'opposition du président Erdoğan conserve la mairie d'Istanbul Le parti du président Recep Tayyip Erdogan a perdu l'élection municipale d'Istanbul, l'une des plus grandes villes de la Turquie. Le maire Ekrem Imamoglu apparaît comme son principal opposant. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Le parti du président Recep Tayyip Erdogan a perdu l'élection municipale d'Istanbul, l'une des plus grandes villes de la Turquie. Le maire Ekrem Imamoglu apparaît comme son principal opposant.

Acclamé par ses partisans, Ekrem Imamoglu savoure sa victoire. Cinq ans après sa première élection, le maire d'Istanbul vient de réitérer l'exploit. Les électeurs d'Istanbul, la plus grande ville du pays, ont de nouveau choisi son parti d'opposition, le CHP. "Vous avez envoyé un message, nous verrons s'ils l'entendront ou non (...) aujourd'hui le peuple a dit : 'je suis pour la paix, la tranquillité, la démocratie et la justice", a-t-il déclaré après l'élection.

Parmi les personnalités politiques préférées des Turcs 

Un discours à l'image de celui qui se pose comme un rival direct pour le président turc, à qui Ekrem Imamoglu avait infligé un revers cinglant en 2019. Il avait alors mis fin à 25 ans de domination de Recep Tayyip Erdogan et de son camp sur la mégalopole.  

Ses choix politiques, qui mêlent des initiatives sociales et environnementales, semblent avoir séduit les habitants. Musulman pratiquant mais membre d'un parti laïc, l'ancien homme d'affaires plaît au-delà de son parti. Charismatique et médiatique, le maire d'Istanbul est régulièrement classé parmi les personnalités politiques préférées des Turcs.

Dans son camp, en revanche, certains lui reprochent parfois de se soucier davantage de sa carrière politique que de ses administrés. Il est aussi dans le viseur du pouvoir. Il a été condamné en 2022 à plus de deux ans de prison pour insulte aux membres du Haut-comité électoral. Cette peine l'avait écarté de la course à la présidence en 2023. 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.