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Un an après l'assaut contre le Capitole, les Américains inquiets pour leur démocratie

Deux sondages publiés dimanche font le point sur l'état de la démocratie aux Etats-Unis. Un tiers des personnes interrogées cautionnent l'usage de la force pour défendre des idées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des supporters de Donald Trump envahissent le Capitole, le 6 janvier 2021 à Washington (Etats-Unis). (JOSEPH PREZIOSO / AFP)

Un an après le violent assaut sur le Capitole, à Washington, les Américains restent préoccupés pour leur démocratie et près d'un tiers considèrent que l'usage de la force peut parfois être justifié pour défendre ses idées, selon deux sondages publiés dimanche 2 janvier.

L'attaque menée par des partisans de Donald Trump contre le siège du Congrès, le 6 janvier 2021, était "le signe d'une violence politique croissante" et la démocratie américaine est aujourd'hui toujours "menacée", estiment deux tiers des personnes sondées par la chaîne CBS News. Quant à la "fierté" des Américains pour leur démocratie, elle est tombée à 54%, contre 90% en 2002, selon une étude du quotidien Washington Post avec l'Université du Maryland.

Un tiers des Américans cautionnent l'usage de la force

Les deux enquêtes fournissent des motifs concrets d'inquiétudes : dans la première, 28% des sondés jugent que la force peut être utilisée pour défendre le résultat d'une élection ; dans la seconde, 34% estiment qu'une action violente contre le gouvernement peut parfois être justifiée.

Juste avant l'assaut sur le Capitole, le républicain s'était adressé en personne à ses partisans pour répéter que l'élection lui avait été "volée" et les avait appelés à "se battre comme des diables". Quelque 60% des Américains pensent donc qu'il a une forte responsabilité dans leur intrusion au sein du Congrès, au moment même où les élus certifiaient la victoire de Joe Biden.

Ces sondages illustrent par ailleurs la persistance de profondes divisions au sein de la société américaine, que le nouveau président Joe Biden avait pourtant promis de "réconcilier". Deux tiers des électeurs de Donald Trump continuent ainsi de penser que le démocrate n'a pas été légitimement élu et que des fraudes ont eu lieu lors du scrutin de 2020, conformément au discours martelé sans preuve par son prédécesseur. Joe Biden et la vice-présidente, Kamala Harris, prendront la parole jeudi pour marquer l'anniversaire de l'assaut du 6 janvier 2021. 

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